« Si ce n’est que moi qui le dis, c’est pisser dans un violon ! »
Pris sur le vif au cours d’un de ses prêches en faveur de la communication productive entre joueurs, Vincent Collet n’y va pas par quatre chemins. Les Bleus sont encore dans le Béarn et récupèrent peu à peu l’intégralité de leurs forces, avec l’arrivée de Timothé Luwawu-Cabarrot notamment.
« On a nos habitudes ici », explique le vétéran Andrew Albicy. « On connait bien, même très bien j’ai envie de dire, la Villa Navarre. On se sent à la maison. C’est toujours un plaisir de revenir ici. »
Avec pas mal de « petits nouveaux » à intégrer, ce stage en terres béarnaises n’est pas de trop pour créer une alchimie collective. Certains, comme Petr Cornelie, en profitent pour compléter leur apprentissage du très haut niveau. Mais l’objectif est clair : c’est la médaille.
« Déjà tu essayes de mémoriser les systèmes, pour commencer »
En attendant de retrouver Rudy Gobert et Nicolas Batum fraichement éliminé des playoffs, qui devraient arriver très bientôt, les Bleus bûchent sur leur fondamentaux.
« Déjà tu essayes de mémoriser les systèmes, pour commencer », ajoute Moustapha Fall. « Parce qu’il y a beaucoup de choses à mémoriser. Puis après, on commence à mettre en place la défense. Petit à petit, une fois qu’on sera tous là, on pourra jouer un peu plus libéré. »
Les petits exercices d’échauffement tournent pour le coup au concours de dunks avec Guerschon Yabusele, Vincent Poirier ou Frank Ntilikina qui s’en donnent à coeur joie.
« On devait commencer tranquillement mais, au final, ça commence dur. Mais c’est très bien parce que ça montre bien l’état d’esprit du groupe qui a envie de bosser, et de porter cette équipe le plus loin possible. »