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Victor Wembanyama, le plus jeune mais le plus expérimenté des Bleuets

Mondial U19 – Au terme de sa première saison en tant que professionnel à temps plein, Victor Wembanyama retrouve les catégories de jeunes avec un nouveau statut.

Meilleur contreur du championnat de France, où il a également reçu le trophée de meilleur jeune, Victor Wembanyama (2m18, 17 ans) a été plutôt bon cette saison pour Nanterre, avec 6.8 points, 4.7 rebonds et 1.9 contre de moyenne, en 18 minutes, en Jeep Elite. Mais le jeune intérieur retrouve avec joie ses camarades des moins de 19 ans en vue de la prochaine Coupe du Monde qui démarre samedi en Lettonie (du 3 au 11 juillet).

« Si je dois être le joueur majeur, je le serai, peu importe mon âge »

Deuxième plus jeune joueur de l’histoire de l’EuroCup, Victor Wembanyama part avec une, voire plusieurs, longueurs d’avance par rapport à ses coéquipiers, pour la plupart encore en centre de formation.

« J’ai joué en tant que professionnel à temps plein et ça m’a bien préparé. Je comprends le jeu de mieux en mieux. J’ai vraiment progressé en connaissances basket. Dans les catégories plus jeunes, j’hésitais souvent à aller dunker quand je savais pourtant que je pouvais le faire. Je n’étais pas encore complètement confiant en mes capacités. J’avais besoin de comprendre que je dois le faire. Je dois être plus agressif, être plus tueur et ne pas trop réfléchir. »

Débarqué en fin de stage de préparation pour terminer sa saison avec Nanterre, Victor Wembanyama sera donc à la fois le plus jeune joueur des Bleuets mais aussi le plus expérimenté. Qu’importe le rôle, la grande liane du Chesnay est prête à se déployer… et à se déchaîner.

« Ma première impression est qu’il y a une bonne alchimie. Je me suis bien intégré et j’en suis soulagé. Arriver tard dans un groupe n’a jamais été aussi facile. Je peux jouer à plusieurs positions et ils respectent vraiment mon jeu. Je ne suis pas un pivot juste à cause de ma taille. Ils respectent vraiment mon jeu et j’apprécie. Si je dois être le joueur majeur, je le serai, peu importe mon âge. Je sais que j’aurais des prises à deux mais j’ai confiance en ma qualité de passe. Je sais que je pourrais faire la passe pour trouver un coéquipier démarqué. »

À lire entre les lignes, on comprend donc que Victor Wembanyama est plutôt content de ne pas se voir mis dans la case restrictive du pivot trop rapidement. Les Bleuets devraient effectivement bénéficier de la polyvalence de leur pépite afin d’aller le plus loin possible dans cette compétition où le meilleur résultat tricolore est une médaille de bronze : avec la génération Batum, Ajinça, Moerman en 2007, puis la génération Ayayi, Makoundou, Dimanche en 2019.

« Je devais travailler sur la qualité plutôt que sur la quantité »

Dessinateur à ses heures perdues, Victor Wembanyama compare le développement de ses talents artistiques à sa progression sur les parquets de l’Hexagone et au-delà maintenant.

« Quand je dessine, je suis très pointilleux. J’essaye toujours d’atteindre… pas la perfection, mais la ligne la plus parfaite, l’ombre la plus parfaite. Et c’est pareil quand je travaille la courbe de mon tir. Année après année, on peut voir que ça s’améliore. Je n’ai jamais eu de coach du tir pour corriger mon tir, je me suis entraîné moi-même. Jusqu’à ce que ce soit parfait. Mon dessin s’améliore, tout comme mon tir. »

Perfectionniste dans l’âme et esthète du jeu avec un certain « nez » pour la bonne passe et de bons instincts sur ces placements, aussi bien en attaque qu’en défense, Victor Wembanyama a d’ores et déjà fait savoir que sa prochaine étape se situerait à Villeurbanne, pour y rencontrer l’élite du continent notamment.

Avant ça, marqué par la défaite face à l’Espagne en finale du championnat d’Europe des moins de 16 ans en 2019, il a des envies de revanche. Et une breloque mondiale à aller chercher pour définitivement tourner la page de sa première blessure importante, celle subie à la mi-décembre dernier au péroné de la jambe.

« J’ai complètement changé de mentalité pendant ces deux mois hors terrain. J’étais en train de refaire ma vie entière, ma carrière, mes plans d’avenir… J’ai pris conscience qu’avant ma blessure, j’étais trop dans une mentalité compétitive. Je voulais passer le plus de temps possible à la salle de musculation, le plus de temps possible sur le terrain, le plus de temps possible sur mon dribble. C’était trop… Je devais travailler sur la qualité plutôt que sur la quantité. »

Victor Wembanyama sous tous les angles avec les productions Momentum

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