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Deandre Ayton a dominé dans la peinture… en toute simplicité !

NBA – Le numéro 1 de la Draft 2018 a pesé de tout son poids dans la victoire des Suns face aux Lakers au premier tour des playoffs.

Face à Anthony Davis, Andre Drummond et Marc Gasol, il devait souffrir. Contre deux champions NBA et des capes All-Star à la pelle (13 nominations en cumulé pour le trio intérieur des Lakers), Deandre Ayton a finalement été le meilleur intérieur de la série, remportée par ses Suns hier soir sans l’ombre d’un doute.

Avec 16 points, 11 rebonds et un peu moins d’un contre par match, le tout à un excellent 77% de réussite aux tirs, le Bahaméen a réussi ses débuts en playoffs. L’ancien n°1 de la Draft 2018 a pour le coup confirmé l’étendue de son talent, des deux côtés du terrain, et réaffirmé l’importance de son rôle dans le succès de son équipe.

Sa vitesse de course pèse sur les défenses

À ce stade de sa carrière, c’est-à-dire dans sa troisième saison NBA, sa qualité principale est encore sa vitesse de course. Avec ses 2m11 et 113kg, il attire forcément l’attention de la défense adverse, mais surtout, il met une pression permanente sur le repli adverse en ayant parfaitement compris qu’il était plus rapide que ses adversaires.

Bien souvent, l’attaque des Suns n’a même pas à s’organiser et mettre un système de jeu en place. Il suffit simplement de suivre les déplacements de Ayton et ça permet de créer des espaces et des positions ouvertes, car l’ancien d’Arizona capte le rebond défensif et trace sa route plein axe, obligeant tous les joueurs sur son chemin à reculer jusque sous le panier…

« Jouer comme ça, en ayant changé mon style de jeu et en ayant sacrifié certaines choses pour lesquelles je suis connu, ça me va. Ça me va parce que c’est pour gagner des matchs », affirmait-il récemment dans The Athletic. « Tout le monde peut avoir sa part du gâteau, tout le monde participe et ça me va tout à fait. Je suis un compétiteur. J’adore jouer avec mes coéquipiers et être coaché. Savoir que ce que je fais et ce que j’ai sacrifié mène à des victoires, ça me rend heureux. Je m’occupe de ce que je sais faire de mieux, peser sur le jeu des deux côtés du terrain et affirmer ma présence. Avec la taille que je fais, l’envergure que j’ai, ma capacité à bouger et ma force pour prendre les rebonds, je dois être physique, être un point de fixation défensif en communiquant aussi, pour essayer de protéger au mieux notre raquette. Honnêtement, j’essaie d’être le gars qui se bat sur tous les ballons. »

Parti de son île caribéenne à l’âge de 12 ans pour venir vivre aux Etats-Unis, et poursuivre son rêve de NBA, Deandre Ayton a consenti à des sacrifices tout au long de sa jeunesse. À 22 ans, il croque dans cette aventure de playoffs comme un mort de faim ! Tous ses sacrifices antérieurs lui ont précisément permis d’en arriver là.

« DA joue à un niveau incroyable », souffle Mikal Bridges. « Le simple fait qu’il soit aussi agressif des deux côtés du terrain nous aide énormément. Que ce soit une position au poste bas ou un rebond offensif, ou une petite passe à l’intérieur, il transforme ça en or. Et défensivement, il est présent dans les aides. »

Avec 14 points et 17 rebonds (plus 2 interceptions et 1 contre) au Game 4 par exemple, il a mis la raquette des Lakers à feu et à sang. À défaut de pouvoir compter sur leur propulsion arrière Paul – Booker à plein régime, les Suns ont trouvé en Deandre Ayton leur lieutenant providentiel.

Rouler jusqu’au cercle

Souvent critiqué pour sa propension à privilégier le « pick & pop » au lieu du « pick & roll » à la fac, mais aussi à ses débuts en NBA, Deandre Ayton est maintenant bien conscient qu’il est d’autant plus influent sur le jeu de son équipe s’il roule jusqu’au cercle et enfonce la défense adverse.

Cette saison plus que jamais, il a été mis au parfum de l’excellence, du très haut niveau, au contact de Chris Paul mais aussi de vétérans comme Jae Crowder. Il a appris la dureté et la constance dans l’effort, lui qui avait tendance à s’effacer sur la durée des matchs, et dans l’enchaînement des rencontres en saison régulière.

« La constance est vraiment essentielle si tu veux gagner. Il faut jouer comme ça soir après soir, au même niveau. Parfois, il va falloir que tu hausses le ton, même quand tu es fatigué. Il faut apprendre comment réussir à faire la même chose chaque soir, comment jouer dur à chaque fois. »

Son association avec Chris Paul a été un des axes majeurs de l’attaque des Suns toute la saison, mais Deandre Ayton a encore plus collaboré avec Devin Booker face aux Lakers en playoffs. Le meneur diminué, les Suns se sont logiquement tournés vers le duo Booker – Ayton pour générer des situations favorables en attaque.

En l’occurrence, un système où Deandre Ayton fait du main à main avec Devin Booker pour monopoliser l’attention des défenseurs, au moins deux mais souvent trois ou plus, et ça libère quasiment tout un quart de terrain, ou au moins suffisamment d’espace dans la peinture pour des finitions faciles pour le pivot.

« À chaque fois que DA s’impose dans la peinture, ça ouvre le jeu pour les arrières. Le simple fait qu’il s’ouvre au cercle après chaque écran, ça facilite déjà la tâche pour tout le monde », assure Cameron Payne. « Il arrive toujours à se placer derrière le défenseur sur cette série et il va continuer à le faire car c’est comme ça qu’il peut faire son beurre. S’il s’ouvre puissamment, on va continuer à le trouver. »

Un défenseur en position

Défensivement, Deandre Ayton a également progressé match après match, mois après mois, et ce depuis son arrivée dans la Ligue. Débarqué d’Arizona avec des qualités brutes, le pivot bahaméen est maintenant un joueur beaucoup plus abouti. Il tient beaucoup mieux ces duels et sa mobilité pour sa taille lui permet de rester en face de son adversaire, tout en maintenant sa verticalité.

Pas (encore) un contreur redoutable comme Rudy Gobert ou Myles Turner, Deandre Ayton est plus un pilier, un gardien de but en somme. Il gêne les assaillants au panier sans forcément les contrer, mais sans commettre trop de fautes non plus (trois en moyenne sur ce premier tour).

« Je veux être le meilleur jeune pivot qui joue des deux côtés du terrain. Je veux être connu pour ça et montrer de quoi je suis capable. La défense est tellement importante dans mon style de jeu car c’est ça qui crée mon attaque et c’est ce qui aide mon équipe à marquer des points. La défense fait gagner les matchs et c’est ce pour quoi je veux être reconnu. Je suis un peu des deux [Gobert et Adebayo]. Je suis un peu comme Gobert pour ma présence dans la peinture sur les pick & rolls et pour gérer les écrans et laisser venir à moi les attaquants. Mais je peux aussi changer sur l’écran et être polyvalent pour défendre sur des arrières et bouger mes pieds suffisamment vite face à deux ou trois dribbles. »

Avec 75 points et 50 rebonds sur ses quatre premiers matchs de playoffs en carrière, Deandre Ayton a tout simplement rejoint un groupe illustre de superstars du poste de pivot, en Shaquille O’Neal, David Robinson et Patrick Ewing ! Avec son potentiel physique, mais aussi sa progression mentale assez fulgurante, il détonne !

« Son niveau de concentration durant ces playoffs ne m’a pas surpris, mais c’est quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas forcément non plus, vu son jeune âge », exposait Monty Williams sur SB Nation. « Il est très à l’écoute de Chris et tous les vétérans pour avoir la bonne mentalité et faire ce qu’il faut en salle de muscu. Quand je vais voir ce qui se passe en musculation, je le vois faire un exercice que je ne l’ai jamais vu faire, et c’est en général un exercice que Chris a dans son programme. DA a vraiment adopté la bonne mentalité pour toute cette expérience de playoffs, des exercices d’entraînement jusqu’au plan de match. Il regarde des tonnes de vidéos de son côté. C’est sa première fois en playoffs et il est très jeune et donc je ne m’attendais pas à ce que sa concentration et son attention aux détails et la force qu’il met dans son jeu soient si élevées. »

Avant de se retrouver face à un nouveau défi de taille, une montagne serbe nommée Nikola Jokic, le jeune pivot des Suns a pour le coup fait le plein de confiance.

Cette victoire face aux champions en titre au premier tour a non seulement justifié ses sacrifices de jeunesse mais aussi confirmé toute l’importance de son rôle, défensif et offensif, dans le succès de son équipe.

https://www.youtube.com/watch?v=KVJcyO7rI2A

Deandre Ayton Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2018-19 PHX 71 31 58.5 0.0 74.6 3.1 7.1 10.3 1.8 2.9 0.9 1.8 0.9 16.3
2019-20 PHX 38 33 54.6 23.1 75.3 3.9 7.6 11.5 1.9 3.1 0.7 2.1 1.5 18.2
2020-21 PHX 69 31 62.6 20.0 76.9 3.3 7.2 10.5 1.4 2.8 0.6 1.5 1.2 14.4
2021-22 PHX 58 30 63.4 36.8 74.6 2.6 7.7 10.2 1.4 2.4 0.7 1.6 0.7 17.2
2022-23 PHX 67 30 58.9 29.2 76.0 2.6 7.4 10.0 1.7 2.8 0.6 1.8 0.8 18.0
2023-24 POR 55 32 57.0 10.0 82.3 3.2 7.9 11.1 1.6 2.0 1.0 1.8 0.8 16.7
2024-25 POR 40 30 56.6 18.8 66.7 3.1 7.0 10.2 1.6 2.2 0.8 1.7 1.0 14.4

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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