Bonne nouvelle pour Stan Van Gundy qui récupère Lonzo Ball et Steven Adams, et le meneur des Pelicans rassure tout son monde en ponctuant un 10-0 pour donner les commandes aux siens (11-6). Le frère de LaMelo se comporte comme un véritable arrière-shooteur, et il propose du vrai catch-and-shoot, et après seulement six minutes, il en est déjà à 4 sur 4 à 3-points, et les Pelicans prennent le large (23-11).
En face, Kevin Porter Jr. est toujours aussi agressif, et Kelly Olynyk profite des drive-and-kick de ses coéquipiers pour limiter la casse (30-23). Mais c’est bien maigre, et James Johnson, au buzzer et à 3-points, donne 11 points d’avance à la fin du premier quart-temps (38-27). C’est l’entrée d’Avery Bradley qui fait le plus grand bien aux Rockets. Il y a plus de dureté en défense, et l’attaque est plus variée. Kelly Olynyk continue d’en profiter, et Houston se rapproche (49-42).
Un blessé de chaque côté
Ball a disparu, Brandon Ingram est absent, et il n’y a plus aucun danger extérieur côté New Orleans. Houston en profite, et c’est encore Olynyk qui va chercher le « and-1 » (51-47). Le match devient de plus en plus haché, et la fin de la première mi-temps est marquée par deux blessures. Danuel House Jr. d’un côté et Nickeil Alexander-Walker de l’autre se font une cheville. Ils quittent le terrain, et on ne les reverra plus. Sur le parquet, le match se débride dans les deux dernières minutes avec des défenses oubliées et des attaquants qui se lâchent. Au buzzer, Porter Jr répond à Eric Bledsoe, et les Pelicans rejoignent les vestiaires avec 11 points d’avance (70-59).
Malgré un nouveau 3-points de Ball, les Rockets entrent mieux dans cette deuxième mi-temps, et Jae’Sean Tate devient carrément le « go-to-guy ». On connaissait sa défense, et le voilà en patron de l’attaque.
De loin comme de près, il fait mouche, et il sert par deux fois Sterling Brown. Les Rockets déroulent, et les Pelicans ont un sérieux manque de points. Bien servi, Olynyk insiste, et Houston revient à une unité (83-82). Cela réveille Lonzo Ball pour son 6e 3-points du match (89-83), mais Houston ponctue ce bon quart-temps par un 9-0 pour prendre les commandes (92-89).
Lonzo Ball termine son festival
L’agressivité des Rockets paie, et Kenyon Martin Jr. enchaîne les dunks, bien servi à chaque fois par Bradley. Mais il peut aussi se débrouiller tout seul comme sur cette énorme claquette dunk sur le dos de tout le monde (100-97).
Les Rockets conservent leur courte avance, mais comme en premier quart-temps, ils encaissent un 10-0 au plus mauvais moment, et comme en premier quart-temps, c’est Ball qui leur fait très mal. Epaulé de James Johnson, le meneur des Pelicans redonne l’avantage aux siens (110-104), et il en remet une couche à deux minutes de la fin (116-109).
New Orleans n’a plus qu’à gérer la fin de match, et il leur faudra attendre les lancers-francs d’Eric Bledsoe pour respirer, et finalement s’imposer 122-115. Houston n’a pas démérité mais sans John Wall, difficile d’espérer mieux. Côté Pelicans, ce succès met fin à une série de deux défaites, et surtout les voilà sur les talons des Warriors, encore battus, dans la course à la 10e place pour disputer le « play-in » dans la conférence Ouest.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.