Alors que Ben Simmons est déjà entré en campagne pour le trophée de Defensive Player Of The Year, et que Rudy Gobert semble déterminé à récupérer son trophée, Draymond Green sort du silence pour donner son avis. Pour lui, il n’y a aucun doute, le meilleur, c’est… lui-même. Et pas uniquement cette saison.
« Je pense que je suis le meilleur défenseur de l’histoire. À 100%. C’est ce que je pense » a-t-il expliqué au micro du podcast « Dubs Talk ». Bien évidemment, quand on connaît le personnage, on sait qu’il y a surtout une grosse dose de confiance en lui, de méthode Coué et une pincée de provocation, mais son palmarès reste éloquent avec cinq sélections dans une All-Defensive Team, et un titre de meilleur défenseur de l’année en 2017.
Le souci, pour Draymond Green, c’est que son impact ne se verra pas dans les chiffres. Que ce soit dans les interceptions ou les contres, il ne dominera pas les classements.
Mais sa lecture du jeu est exceptionnelle, et il est capable, sur du un-contre-un, de tenir tête à des joueurs plus grands et plus costauds. Exactement comme Dennis Rodman dans les années 90.
« Je pense aussi que je vois le jeu bien différemment des autres parce que je le vois d’un point de vue différent » poursuit-il. « Je pense qu’il faut regarder les choses qui font un bon défenseur : le temps de réaction, la dureté, la capacité à voir le jeu avant qu’il ne se développe, et plus encore, il faut finir une action défensive en prenant le rebond, et je pense que je suis bon au rebond. »
Bon côté fort, comme côté faible, Draymond Green passe son temps à colmater les brèches, à effectuer les bonnes rotations et c’est pour cette raison qu’il se place au-dessus de la mêlée. « Je pense être le meilleur défenseur de l’histoire de la NBA. Je le maintiens, et je me choisis face à n’importe qui. »