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Une enquête réclamée à la NCAA sur les disparités entre les « March Madness » masculine et féminine

Le comité NCAA du sport féminin demande à Mark Emmert l’ouverture d’une enquête pour comprendre les disparités dans l’organisation des « March Madness » masculine et féminine.

Covid-19 oblige, les « March Madness » masculine et féminine prennent actuellement place dans des « bulles », la première dans l’Indiana, la deuxième à San Antonio. Le problème, c’est que les images postés par les athlètes sur les réseaux sociaux ont affiché d’énormes disparités dans l’organisation des deux « bulles ».

Dans l’Indiana, les hommes ont ainsi droit à des grandes salles de musculation parfaitement équipées, quand les femmes doivent se contenter à San Antonio de tapis de yoga et de quelques poids.

De grosses différences au niveau de la nourriture ou encore du sac de bienvenue ont également été mises en avant mais le plus problématique, c’est que les tests quotidiens pour le Covid-19 ne sont pas les mêmes. Alors que les hommes ont droit à des analyses par PCR, les femmes font avec des tests antigéniques, plus rapides mais moins efficaces. La fiabilité d’un test PCR est ainsi de 95%, contre seulement 80% pour un test antigénique.

Mark Emmert reconnaît un « gros raté »

Des disparités qui traduisent la différence d’investissement financier de la NCAA dans l’organisation des deux « bulles », l’organisation universitaire s’étant engagée à améliorer la situation à San Antonio.

Néanmoins, le comité NCAA du sport féminin a réclamé l’ouverture d’une enquête à Mark Emmert, le président de la NCAA, pour comprendre comment de telles différences ont pu voir le jour. « La NCAA a reconnu que c’était irrespectueux », explique Suzette McQueen, présidente de la commission de l’athlétisme féminin de la NCAA. « De l’avis du comité, c’est plus que cela. Cela sape l’autorité de la NCAA en tant que promoteur et garant des protections du Titre IX (l’amendement qui interdit toute discrimination sur la base du sexe dans les programmes d’éducation aux Etats-Unis), et cela fait reculer le sport universitaire féminin dans tout le pays. »

Pour Mark Emmert, le problème vient du fait que les groupes chargés d’organiser les « March Madness » masculine et féminine travaillent d’habitude de concert, mais n’ont pas pu réellement communiquer cette année.

« Mais soyons clair, c’est un gros raté », conclut le dirigeant. « Il aurait dû y avoir plus de communication. »

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