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La course au MVP : aux basketteurs bien nés, la valeur n’attend pas le nombre des années

À seulement 20 ans, et en dépit de résultats collectifs irréguliers et de problèmes défensifs, Zion Williamson domine soir après soir ses vis-à-vis dans la peinture, avec des statistiques folles. L’occasion de se pencher sur les joueurs de moins de 21 ans les plus dominateurs de l’histoire.

Depuis plusieurs années maintenant, Basket USA vous propose chaque mardi son Top 5 des candidats au trophée de « Most Valuable Player ». Et cette semaine, à la lumière des performances individuelles de Zion Williamson en 2020/21, évoquons les joueurs de moins de 21 ans les plus dominateurs de tous les temps.

Car cette saison, Zion Williamson part effectivement sur des bases pour le moins historiques statistiquement, avec 25.5 points, 7.0 rebonds et 3.4 passes de moyenne, en un peu moins de 33 minutes de jeu. Surtout, il affiche de tels chiffres en shootant à près de 62% (!) de réussite aux tirs. Difficile de faire mieux en matière de propreté…

Et s’il continue sur sa lancée, l’intérieur des Pelicans établira tout simplement la 3e meilleure moyenne de points de l’histoire, chez les joueurs de moins de 21 ans, derrière Luka Doncic (28.8 en 2019/20) et LeBron James (27.2 en 2004/05). En plus d’établir le nouveau meilleur pourcentage de réussite aux tirs chez les joueurs affichant une moyenne d’au moins 25 points par match, et qu’importe leur âge, juste devant Kevin McHale (60%, en 1986/87).

Particulièrement dominateur dans les raquettes NBA, avec 19.4 points de moyenne dans la peinture (du jamais vu depuis les 19.6 unités de Shaquille O’Neal, en 2002/03 !), Zion Williamson continue d’impressionner, soir après soir, alors qu’il n’a pas encore 21 ans. Il est d’ailleurs devenu, le mois dernier, le 9e joueur (et le 4e plus jeune d’entre eux) sélectionné pour le All-Star Game, avant de fêter son 21e anniversaire.

Mais le premier choix de la Draft 2019, né le 6 juillet 2000, est-il pour autant le plus dominateur à cet âge ?

Les meilleurs moyennes de points pour un joueur de moins de 21 ans

28.8 – Luka Doncic (2019/20)
27.2 – LeBron James (2004/05)
25.5 – Zion Williamson (2020/21)
25.3 – Kevin Durant (2008/09)
23.4 – Shaquille O’Neal (1992/93)

Luka Doncic, l’extraterrestre

En réalité, il semble actuellement assez difficile de répondre à cette interrogation par un autre nom que celui de Luka Doncic. Dans sa deuxième année NBA, le Slovène nous avait effectivement offert une saison 2019/20 de toute beauté (28.8 points, 9.4 rebonds et 8.8 passes de moyenne), ponctuée d’une 4e place au vote du MVP et d’une campagne de playoffs mémorable face aux Clippers, dans la « bulle » d’Orlando.

Leader d’une franchise présente dans le Top 8 de sa conférence à seulement 20 ans, le génie des Mavericks possède une longueur d’avance sur un certain LeBron James. Le « King », pourtant auteur d’un superbe exercice 2004/05 avec ses 27.2 points, 7.4 rebonds et 7.2 passes par match, n’a quant à lui pas été en mesure d’emmener ses Cavaliers en playoffs, à cette époque, malgré sa 6e place au scrutin pour le titre de MVP et un bilan identique au 8e de l’Est…

Autre joueur ayant obtenu des voix pour ce trophée de MVP, avant ses 21 ans : Shaquille O’Neal, 7e en 1992/93. Rookie lors de ce fameux exercice, le légendaire pivot avait alors métamorphosé le Magic en l’espace de quelques mois, grâce à ses moyennes monstrueuses de 23.4 points, 13.9 rebonds et 3.5 contres (!), pour sa première année en NBA. Le « Shaq » n’avait cependant pas pu qualifier son équipe pour les playoffs, échouant comme LeBron James à la 9e place de la conférence Est, avec un bilan identique au 8e…

Meilleur classement au vote du MVP pour un joueur de moins de 21 ans

4e – Luka Doncic (2019/20)
6e – LeBron James (2004/05)
7e – Shaquille O’Neal (1992/93)

Dominer n’est pas gagner

En dehors du trio Luka Doncic – LeBron James – Shaquille O’Neal, un autre joueur a particulièrement impressionné avant son 21e anniversaire : Kevin Durant. Seule différence avec ses trois homologues, « KD » squattait les bas-fonds de la conférence Ouest avec le Thunder, qui venait de déménager à Oklahoma City. Dans sa deuxième année dans la Ligue, l’ailier d’OKC présentait pourtant des statistiques de choix, avec 25.3 points, 6.5 rebonds et 2.8 passes par match, s’imposant déjà comme l’un des meilleurs attaquants de la planète. Ne lui manquait simplement plus que des résultats collectifs à la hauteur.

Car c’est finalement cette absence de résultats qui est le gros problème de nombreux jeunes joueurs. À part Luka Doncic, très peu d’entre eux ont pu briller individuellement que collectivement, avant leurs 21 ans. Nous pourrions y rajouter également Carmelo Anthony, leader offensif de Nuggets qualifiés pour les playoffs en 2004 et 2005, mais ses performances étaient un poil moins éblouissantes que celles de Luka Doncic (20.9 points, 5.9 rebonds et 2.7 passes de moyenne, avant ses 21 ans).

De leur côté, si Kyrie Irving, Devin Booker, Anthony Davis, Andrew Wiggins, Adrian Dantley, Tyreke Evans ou encore Elton Brand tournaient tous à minimum 20 points par rencontre, chacun végétait dans le même temps au fond de sa conférence, malgré des prestations offensives de feu.

Quant à Kobe Bryant, s’il se qualifiait lui pour les playoffs, il n’était pas encore ce joueur aux folles statistiques qu’il deviendrait, peinant ainsi à dépasser la barre des 20 unités par match, en 1998/99.

C’est profondément lié au système NBA, avec la Draft qui permet aux plus mauvaises équipes de choisir les meilleurs jeunes. Les joueurs capables de dominer dès leur entrée dans la ligue sont très rares, et donc choisis très vite… par des équipes dont l’effectif manque globalement de talent. Il est donc logiquement presque impossible de voir un jeune joueur de moins de 21 ans briller lors de son entrée en NBA, à la tête d’une équipe déjà compétitive…

Être MVP des Finals à 20 ans ? C’est possible !

Pour finir, notons tout de même qu’un seul joueur est parvenu à être champion et MVP des Finals avant son 21e anniversaire. Mieux : il a accompli cet exploit en n’étant qu’un simple rookie !

Et le joueur en question n’est autre que Magic Johnson, auteur avec ses Lakers d’une série de légende face aux Sixers, en 1980. Avec, en point d’orgue, ce Game 6 mémorable à Philadelphie, que le meneur d’alors 20 ans avait terminé avec 42 points, 15 rebonds et 7 passes au compteur. Le tout en dépannant pourtant au poste de pivot, compte tenu de la blessure à la cheville de Kareem Abdul-Jabbar, MVP de la saison régulière, dans le Game 5.

Une performance historique signée « Magic », contre vents et marées, qui en profitait donc pour rafler le trophée de MVP des Finals et offrir le titre à Los Angeles. À cette époque, celui qui s’établirait par la suite comme le meilleur meneur de l’histoire n’était en revanche pas encore tellement dominateur, malgré une apparition au All-Star Game, bouclant sa première année en NBA avec 18.0 points, 7.7 rebonds, 7.3 passes et 2.4 interceptions de moyenne.

Preuve qu’il n’est pas donné à tout le monde de cartonner à un si jeune âge. Dans l’ensemble, LeBron James excepté, les principaux favoris au titre de MVP cette saison ont d’ailleurs dû attendre leurs 22/23 ans pour entamer leur ascension vers les sommets et devenir les menaces létales qu’ils sont aujourd’hui.

1 – Joel Embiid (Sixers)
Bilan : 27 victoires, 12 défaites – 1er à l’Est.
Stats : 29.9 pts, 11.5 reb, 3.3 pds, 1.2 int, 1.4 ctr et 3.2 pdb en 33 min.
Pourcentages : 53% aux tirs, 42% à 3-pts et 86% aux lancers.

2 – LeBron James (Lakers)
Bilan : 26 victoires, 13 défaites – 3e à l’Ouest.
Stats : 25.5 pts, 7.9 reb, 7.9 pds, 1.1 int, 0.6 ctr et 3.8 pdb en 35 min.
Pourcentages : 51% aux tirs, 36% à 3-pts et 69% aux lancers.

3 – Nikola Jokic (Nuggets)
Bilan : 23 victoires, 16 défaites – 5e à l’Ouest.
Stats : 27.3 pts, 11.2 reb, 8.5 pds, 1.6 int, 0.6 ctr et 3.1 pdb en 36 min.
Pourcentages : 56% aux tirs, 41% à 3-pts et 87% aux lancers.

4 – Giannis Antetokounmpo (Bucks)
Bilan : 25 victoires, 14 défaites – 3e à l’Est.
Stats : 29.0 pts, 11.7 reb, 6.2 pds, 1.3 int, 1.4 ctr et 3.6 pdb en 34 min.
Pourcentages : 56% aux tirs, 30% à 3-pts et 68% aux lancers.

5 – James Harden (Nets)
Bilan : 27 victoires, 13 défaites – 2e à l’Est.
Stats : 25.0 pts, 8.1 reb, 11.1 pds, 1.1 int, 0.8 ctr et 4.4 pdb en 38 min.
Pourcentages : 48% aux tirs, 38% à 3-pts et 87% aux lancers.

Mentions : Damian Lillard (Blazers), Stephen Curry (Warriors), Kawhi Leonard (Clippers) Chris Paul (Suns)…

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