Dans le rétro (semaine 1)

Chaque mercredi, Basket USA vous propose un Top 3 des événements de la semaine passée. Perf’ historiques ou anecdotes passées inaperçues, elles nous ont marquées et on les mettra en valeur.

1- L’intelligence de Tim Duncan
On a déjà tout écrit sur Dream Tim. Mais cette semaine, la star des Spurs a ajouté une nouvelle page essentielle dans le livre de sa carrière. En effet, il a accepté de faire une croix sur 11 millions de dollars! Il a rempilé pour deux années supplémentaires avec les Spurs mais à un salaire moindre. Pourquoi? C’est lui qui l’explique :
« J’ai accepté de gagner moins car je veux que l’équipe puisse recruter de bons joueurs. Je veux terminer ma carrière ici et je veux que l’équipe conserve le même niveau, même lorsque je serai en fin de carrière« .

2- Le chantier des T’Wolves
A Minnesota aussi, un joueur semble prendre le même chemin que Duncan. Il s’agit d’Al Jefferson, qui a accepté l’offre de ses nouveaux dirigeants alors qu’il aurait pu demander 20 millions de plus. « Je n’ai encore rien gagné et je ne pense pas que je méritais cet argent« . Ca fait du bien de voir que des mômes en ont dans le crâne. En tout cas, à Minneapolis, c’est le grand chantier. Voir Theo Ratliff titulaire en dit long sur le niveau de l’équipe.
Mais le coach Randy Wittman semble vouloir travailler sur le long terme avec la mise en place d’un collectif. Jefferson, McCants et Gomes ont l’air motivé et ils s’entendent plutôt bien sur le parquet. Le souci, c’est que Telfair est un soliste, et que Jaric en a clairement rien à foutre. Et ne parlons même pas de Walker…
Il manque donc un meneur-leader dans cette équipe. Un vétéran capable d’être le relais de Wittman sur le terrain. Pour le moment, il n’existe pas dans l’équipe et ça va vite tourner à la correction pour les jeunes loups.

3- La vista de Chris Paul
On aurait pu causer des cartons offensifs de T-Mac ou de Kobe ou du deal avorté entre les Kings, les Lakers et les Bulls. Finalement, ce sont les 21 passes de Chris Paul face aux Lakers qui nous ont impressionnés. Le lutin des Hornets est l’un des meneurs les plus sexys à voir jouer. Un Isiah Thomas des années 2000. Et mardi soir, Paul avait du caviar plein les poches. Il en a filé à tous ses coéquipiers. Et ils l’ont remercié en trouvant la cible. Comme Peja Stojakovic qui plante 10 paniers à 3 pts! Les deux compères battent des records de franchise et ils ont le même objectif : fêter le retour des Hornets à New Orleans par une qualification en playoffs. On a déjà misé quelques dollars sur eux.