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La course au MVP : James Harden, encore plus fort qu’à Houston ?

Le MVP 2018 rayonne depuis son arrivée chez les Nets, où il n’a désormais plus besoin de surjouer pour aider son équipe à l’emporter. Il est donc légitime de se demander s’il ne s’agit tout simplement pas de la meilleure version du triple meilleur scoreur de la Ligue en titre.

Depuis plusieurs années maintenant, Basket USA vous propose chaque mardi son Top 5 des candidats au trophée de « Most Valuable Player ». Cette semaine, nous avons décidé de nous attarder sur le retour au premier plan de James Harden. Tout juste auréolé de son titre de joueur de la semaine, il n’a ainsi pas mis bien longtemps avant de s’acclimater à sa nouvelle équipe puisque, dans son sillage, les Nets viennent de signer plusieurs résultats probants sur la côte Ouest, malgré l’absence de Kevin Durant.

Et, en plus de Kyrie Irving, le grand artisan de la bonne passe actuelle de Brooklyn, qui se classe à la deuxième place de la conférence Est, c’est assurément James Harden. Sous les ordres de Steve Nash (et accessoirement Mike D’Antoni, son ancien coach à Houston), celui-ci s’éclate dans ce rôle de pur meneur de jeu qui lui sied à merveille. Plus propre et plus facile que jamais, le MVP 2018 s’est imposé en quelques semaines comme le maître à jouer de la franchise new-yorkaise. Au point d’être encore meilleur que lors de ses années Rockets ?

D’un point de vue purement statistique, difficile de le penser. En effet, James Harden affiche à ce jour sa plus faible moyenne de points (24.9) depuis sa dernière saison au Thunder, en 2011/12. À une époque où il avait été élu Sixième homme de l’année, avec 16.8 points, 4.1 rebonds et 3.7 passes par match. Mais cette baisse au scoring est-elle réellement surprenante, compte tenu des deux monstres offensifs qui l’entourent désormais, à savoir Kevin Durant et Kyrie Irving ?

Une efficacité inédite

D’autant plus que James Harden est aujourd’hui le meilleur passeur de NBA (11.1 passes de moyenne), faisant preuve d’une justesse rare et excellant dans son rôle de principal dépositaire du jeu des Nets. Une tâche dont le joueur de 31 ans s’est rapidement accommodé, pour le plus grand bonheur de sa nouvelle formation, qui l’a justement fait venir pour cela. Il n’empêche que ces simples statistiques brutes ne reflètent en rien l’impact que possède l’octuple (bientôt nonuple ?) All-Star sur le jeu de Brooklyn.

Si l’on se penche sur les statistiques avancées, force est ainsi de constater que la meilleure version de James Harden est peut-être celle des Nets, en termes d’efficacité offensive. D’une part, il n’a jamais été aussi adroit que depuis son arrivée à New York, avec des pourcentages de 50% aux tirs et 41% à 3-points. D’autre part, il n’a également jamais été aussi efficace au shoot que depuis ce transfert à Brooklyn. En témoigne son effective field goal percentage (eFG%) de 60%. Même chose pour son true shooting percentage (TS%), qui s’élève à 66%.

Sur le plan offensif, James Harden se trouve donc au sommet de son art et une nouvelle statistique le prouve : son offensive rating (ORtg) de 120.8. Cette donnée chiffrée signifie que, lorsqu’il joue, les Nets inscrivent en moyenne 121 points sur 100 possessions et seuls Kawhi Leonard (121.7), Kyrie Irving (121.3) et Kevin Durant (120.8) font autant, si ce n’est mieux, que le triple meilleur scoreur de la Ligue en titre, cette saison.

Un impact positif indéniable sur Brooklyn

Mais le plus étonnant dans cette histoire, c’est certainement le fait que James Harden affiche de telles statistiques à Brooklyn en ne disposant « que » d’un usage rate (USG%) de 25.9%. Autrement dit son plus faible depuis sa dernière année à OKC, en 2011/12. Preuve qu’il n’a plus besoin de se démultiplier autant qu’à Houston. En témoigne, là encore, ses près de 16 tirs tentés, « seulement », par match. Du jamais vu pour lui depuis son passage dans l’Oklahoma, sans que cela n’ait d’incidence sur les résultats de son équipe.

Gagner, les Nets ont effectivement souvent tendance à le faire lorsque James Harden est en tenue puisqu’ils possèdent un bilan de 13 victoires contre 5 défaites (72.2% de succès), quand il joue. Un ratio de victoires pour le moins très satisfaisant et qui ne cesse de s’améliorer dernièrement, la franchise new-yorkaise montant doucement, mais sûrement, en puissance.

Pour ces différentes raisons, James Harden fait donc son entrée dans notre Top 5 des meilleurs joueurs de la campagne en cours. Toujours est-il que le Top 3, inchangé depuis plus d’un mois maintenant, semble actuellement hors d’atteinte pour lui, qui a mis du temps avant de véritablement lancer son exercice 2020/21. Mais qu’importe pour « The Beard », déjà récipiendaire du trophée Maurice Podoloff par le passé, qui n’a d’yeux que pour la première bague de sa carrière, à l’occasion de sa 12e saison en NBA.

1 – Joel Embiid (Sixers)
Bilan : 20 victoires, 11 défaites – 1er à l’Est.
Stats : 30.3 pts, 11.3 reb, 3.1 pds, 1.3 int, 1.4 ctr et 3.3 pdb en 33 min.
Pourcentages : 54% aux tirs, 40% à 3-pts et 85% aux lancers.

2 – LeBron James (Lakers)
Bilan : 22 victoires, 10 défaites – 3e à l’Ouest.
Stats : 25.8 pts, 8.2 reb, 8.1 pds, 1.0 int, 0.5 ctr et 3.9 pdb en 35 min.
Pourcentages : 50% aux tirs, 36% à 3-pts et 70% aux lancers.

3 – Nikola Jokic (Nuggets)
Bilan : 16 victoires, 14 défaites – 7e à l’Ouest.
Stats : 26.6 pts, 11.1 reb, 8.5 pds, 1.7 int, 0.6 ctr et 3.4 pdb en 36 min.
Pourcentages : 56% aux tirs, 40% à 3-pts et 87% aux lancers.

4 – James Harden (Nets)
Bilan : 20 victoires, 12 défaites – 2e à l’Est.
Stats : 24.9 pts, 7.3 reb, 11.1 pds, 1.1 int, 0.7 ctr et 4.1 pdb en 38 min.
Pourcentages : 48% aux tirs, 39% à 3-pts et 88% aux lancers.

5 – Damian Lillard (Blazers)
Bilan : 18 victoires, 12 défaites – 5e à l’Ouest.
Stats : 29.8 pts, 4.3 reb, 7.9 pds, 1.0 int, 0.2 ctr et 3.2 pdb en 36 min.
Pourcentages : 45% aux tirs, 38% à 3-pts et 93% aux lancers.

Mentions : Giannis Antetokounmpo (Bucks), Stephen Curry (Warriors), Kevin Durant (Nets), Kawhi Leonard (Clippers)…

LEXIQUE

Effective field goal percentage (eFG%) : équation permettant de calculer l’adresse globale d’un joueur, ou d’une équipe, en prenant en compte le fait qu’un tir à 3-points rapporte 1.5 fois plus de points qu’un tir à 2-points. La formule de calcul est la suivante : eFG% = ([tirs réussis + 0.5 * tirs à 3-points réussis] / tirs tentés) * 100.

True shooting percentage (TS%) : comme l’effective field goal percentage, cette équation permet de calculer l’adresse globale d’un joueur, ou d’une équipe, en prenant cette fois-ci en considération les lancers-francs. La formule de calcul est la suivante : TS% = (points marqués / 2 * [tirs tentés + 0.44 * {lancers-francs tentés}]) * 100.

Offensive rating (ORtg) : estimation du nombre de points marqués par un joueur, ou une équipe, sur 100 possessions.

Usage rate (USG%) : équation permettant de mesurer l’influence d’un joueur sur l’attaque de son équipe et, donc, de calculer le nombre d’attaques conclues par un joueur. La formule de calcul est la suivante : USG% = ([tirs tentés du joueur + 0.44 * lancers-francs tentés du joueur + ballons perdus du joueur] * [minutes de l’équipe / 5]) / (minutes du joueur * [tirs tentés par l’équipe + 0.44 * lancers-francs tentés par l’équipe + ballons perdus par l’équipe]) * 100.

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