Pourtant en back-to-back, les Knicks prennent le meilleur départ. Après un dunk ligne de fond de Bam Adebayo, ils enchaînent sur un 10-2. En face, le Heat connaît un 0/6, dont un 0/4 à 3-points. Le finaliste n’a pas encore réglé la mire, au contraire d’un Reggie Bullock en feu : 3 paniers primés de suite pour maintenir le Heat à distance (13-4).
En face, seul Jimmy Butler est à son meilleur niveau, et après un temps-mort, le Heat trouve enfin du mouvement et de l’adresse. Kendrick Nunn est le premier à débloquer le compteur à 3-points, et ça fait l’effet d’un déclic pour Duncan Robinson et Kelly Olynyk.
Malgré ses deux fautes rapides, le Canadien reste sur le parquet et il gêne les Knicks par son jeu au large, et sa mobilité. Ce n’est plus du tout le même match, et la paire Nunn/Olynyk donne même l’avantage à Miami (21-18) sur une remontée du terrain en deux secondes et deux passes.
Les deux coaches ouvrent leurs bancs, et l’entrée de Taj Gibson fait du bien aux Knicks. Il marque en force face à Olynyk puis pique un ballon dans les mains de Precious Achiuwa. Après douze minutes, le Heat est devant (25-23), et on retrouve Gibson pour un inattendu 3-points dans le corner. Le rythme s’est ralenti, les joueurs du Heat bougent moins, et ça convient mieux aux Knicks (28-28). On n’arrête plus Gibson et c’est encore lui qui s’arrache au rebond pour remettre dedans. On lui tape sur les mains, on le cogne, mais ça rentre, et Tom Thibodeau s’emporte contre les arbitres qui ne sifflent rien. Technique !
Randle prend le dessus
Après son gros chantier, Gibson peut aller souffler, et on retrouve la paire Robinson/Randle côté Knicks. Bien surveillé, Randle est dans un rôle de facilitateur, et il trouve Alec Burks puis Bullock pour redonner l’avantage à New York (41-39). Les Knicks en sont déjà à neuf réussites à 3-points, et c’est tout simplement leur moyenne par… match ! Le match devient plus débridé, et les attaquants prennent le dessus. Randle fait très mal, et il ajoute un 3-points après un rebond offensif, tandis que Robinson y va de son alley-oop, bien servi par Elfrid Payton. Erik Spoelstra n’a pas d’autre choix que de prendre un temps-mort (51-48).
Les deux équipes se lâchent toujours autant, et on assiste à un concours à 3-points. Kendrick Nunn est déchaîné, mais Reggie Bullock, encore lui, répond dans la foulée. Randle s’y met aussi et à la pause, le Heat a repris un petit point d’avance (60-59). Tout le monde a besoin de reprendre son souffle.
Au retour des vestiaires, même scénario ! Le jeu intérieur n’existe plus, et des deux côtés, ça shoote de loin. Sauf que ça ne rentre plus, et ça profite aux Knicks. Randle et Payton se rapprochent du cercle, et ça donne un 7-0 pour reprendre les commandes (66-63). Les défenses ont clairement pris le dessus, et c’est difficile de marquer. Mais il suffit de quelques réussites à 3-points pour que Miami reprenne l’avantage.
Tyler Herro plante le 3-points assassin
C’est Robinson qui a repris le rôle de Nunn avec un gros 3-points dans le corner, et le Heat signe un 11-3 pour se donner de l’air (74-69). La puissance physique du Heat et la fatigue des Knicks se combinent, et le duo Adebayo/Butler pèse à nouveau sur la rencontre (76-71). Côté Knicks, le jeu est trop axé sur la paire Payton/Randle, et ça manque d’alternative. Le Heat attaque le dernier quart-temps avec ces cinq points d’avance (82-77).
New York a clairement besoin d’une étincelle, et ce sont deux rookies qui vont l’apporter. Aux côtés d’Austin Rivers, Obi Toppin et Immanuel Quickley se montrent enfin, et New York égalise (86-86). Face à la zone, la paire Toppin/Gibson prend le dessus sous les panneaux, et Erik Spoelstra est obligé de prendre un temps-mort (90-90).
Adebayo sort, et Butler prend le relais dans la direction du jeu. Chaque tir est contesté, et les Knicks restent au contact avec un alley-oop de Robinson (96-94). On entre dans le money time et Olynyk surprend tout le monde en allant dunker ligne de fond. Avec la faute pour donner cinq points d’avance (101-96).
Le Heat a la main sur la fin de match mais Burks entretient le suspense avec un 3-points compliqué. Les secondes s’égrainent, les Knicks défendent très haut, et Tyler Herro se retrouve tout seul à 3-points. Il ne se fait pas prier pour mettre dedans, et New York ne s’en remettra pas. Victoire finale de Miami (109-103), à l’expérience.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.