Passés à côté de leur match de Noël face au Heat, les Pelicans se doivent de montrer autre chose face à des Spurs invaincus. Mais au tir puis à la passe, c’est Dejounte Murray qui est le premier à se mettre en évidence.
Le rythme est lent et la maladresse est commune… Les deux équipes enchaînent les mauvaises décisions en attaque, et rapidement, les deux coachs effectuent des rotations. Mais rien ne change ! Certes, Rudy Gay marque quelques points et Zion Williamson brille par son activité aux rebonds offensifs, mais le niveau de jeu est médiocre, et à la fin du premier acte, les Spurs mènent de deux points (18-16).
Après 12 minutes compliquées pour tout le monde, le match s’emballe enfin. Il y a encore quelques paniers faciles laissés en route, mais il est intéressant de voir que les deux équipes tentent d’envoyer du jeu. La paire Murray – Walker se met en évidence mais Josh Hart et Steven Adams aussi montent en température (32-32).
Décriés par leur manque de spacing lors des deux premiers matchs, les Pelicans montrent de l’amélioration. Grâce à cela, il est plus facile pour Ingram ou Williamson de briller, tous les deux bien trouvés par Lonzo Ball. Mais les Spurs ont aussi des atouts dans leur jeu. Comme en première mi-temps, Rudy Gay vient à la rescousse de ses jeunes coéquipiers, aidé par Patty Mills toujours adepte de bombes lointaines. Les deux vétérans permettent à San Antonio de ne compter que deux points de retard à la pause (47-45).
Rudy Gay et Patty Mills maintiennent les Spurs
Redoutables quand ils peuvent éviter de jouer sur demi-terrain, les coéquipiers de Brandon Ingram brillent sur transition. L’ancien ailier des Lakers et Zion Williamson concluent les transitions et ils font mal à des Texans incapables de ralentir le jeu. Walker et Keldon Johnson marquent à 3-points pour tenter de relancer la machine, mais les Spurs semblent marquer le pas physiquement.
Sans doute que le match face aux Raptors a laissé des traces. Peu soucieux de la forme de leurs adversaires, Hart et Ball dynamisent l’attaque des Pelicans, et on voit enfin un jeu intéressant et l’écart se creuse (74-60).
San Antonio souffre, mais les anciens ont de l’orgueil. DeMar DeRozan lance la rébellion et il sait qu’il peut compter sur l’aide de Rudy Gay et Patty Mills. Les trois vétérans réduisent l’écart et le suspense est de mise à la fin du 3e quart-temps (79-71).
De retour au affaires, Dejounte Murray agresse et score dans la raquette avec beaucoup de facilité. Si bons défensivement pendant trois quarts temps, les Pels ont baissé d’intensité et ils laissent trop facilement leurs adversaires les battre sur les un-contre-un. Murray est vraiment impressionnant, et c’est Rudy Gay qui redonne l’avantage à San Antonio (83-82).
En colère, Stan Van Gundy demande à ses hommes de retrouver de la spontanéité en attaque mais surtout de l’agressivité en défense. Maladroit depuis le début, Brandon Ingram prend les choses en main mais DeMar DeRozan puis Keldon Johnson scorent aussi (91-90).
Brandon Ingram, roi du « money time »
Le « money time » approche, et Brandon Ingram continue de porter son équipe vers la victoire avec deux gros tirs puis un drive avec la faute qui agace DeMar DeRozan, qui récolte une faute technique. Les Pelicans reprennent les commandes de ce match à deux minutes du terme (97-91).
Rudy Gay à 2-points puis Lonnie Walker par le drive ramènent les Spurs à une possession alors qu’il ne reste que 30 secondes. Obligé de stopper le jeu, ils envoient Steven Adams sur la ligne des lancers-francs. Le Néo-Zélandais rate les deux lancers, et il offre du même coup une balle de match à ses adversaires. Gregg Popovich dessine un système pendant le temps-mort, mais Eric Bledsoe contre le tir de DeMar DeRozan et donne la victoire à son équipe (98-95).
C’est la première défaite des Spurs cette saison. Le back-to-back a pesé sur les jambes.