Année après année, la tendance d’une NBA toujours plus portée vers l’international se confirme. Comme la saison dernière, 107 joueurs étrangers (non-Américains) font effectivement partie des différents effectifs de la Ligue, en ce début de campagne. Ils proviennent de 41 pays, le plus représenté étant le Canada (17), devant la France (9), l’Australie (8), la Serbie (6) et l’Allemagne (6).
Pour la septième année consécutive, la barre des 100 joueurs internationaux en NBA est donc franchie. Cela fait également sept ans d’affilée que le Canada est la principale nation pourvoyeuse de talents, en dehors des États-Unis.
Si le record du nombre de joueurs étrangers n’a pas été battu, tout comme celui du nombre de pays représentés, puisqu’ils remontent respectivement aux exercices 2016/17 (113) et 2017/18 (42), il faut savoir qu’un record a tout de même été établi. Il concerne le nombre de joueurs africains présents en NBA et il s’élève à 14.
Les Wizards, l’équipe la plus internationale
De plus, chacune des 30 franchises de la Ligue comprend un joueur international dans son effectif. À ce propos, ce sont les Wizards qui sont le plus tournés vers l’étranger puisque l’on y dénombre sept joueurs internationaux. Viennent ensuite les Nuggets, qui en comptent six, puis les Pelicans, les Raptors et le Thunder, équipes au sein desquelles cinq joueurs étrangers sont recensés.
Par ailleurs, dix joueurs internationaux supplémentaires (issus de huit pays) possèdent un « two-way contract » cette saison. Parmi eux, on retrouve notamment Adam Mokoka (Bulls) et Killian Tillie (Grizzlies), qui portent ainsi à 11 le nombre de Français évoluant en NBA. Ils viennent s’ajouter au contingent tricolore composé de Nicolas Batum (Clippers), Sekou Doumbouya (Pistons), Evan Fournier (Magic), Rudy Gobert (Jazz), Killian Hayes (Pistons), Timothé Luwawu-Cabarrot (Nets), Théo Maledon (Thunder), Frank Ntilikina (Knicks) et Vincent Poirier (Sixers).
Pour finir, preuve que le basket international ne cesse de monter en puissance et de gagner en qualité, rappelons que 40% des joueurs présents dans les All-NBA Teams ne provenaient pas des États-Unis en 2019/20.