Finaliste surprise des dernières Finals, le Heat veut prouver qu’il n’est pas arrivé aussi loin par hasard.
Mais à l’heure de retrouver la saison régulière et une rotation plus élargie qu’en playoffs, Erik Spoelstra va faire face à des casse-têtes dans l’organisation de celle-ci.
« Au final tu veux avoir de la profondeur pour pouvoir affronter n’importe quel défi en playoffs » note l’entraîneur, cité par le Miami Herald. « On a le sentiment d’avoir amélioré ça. On a un paquet de joueurs talentueux à chaque poste et on pense que c’est une force. »
Un problème de cador
« Ça va être un challenge très compliqué » souligne Duncan Robinson, qui fait partie avec Jimmy Butler, Goran Dragic, Bam Adebayo et Tyler Herro des indéboulonnables. « C’est sa 13e ou 14e année en NBA. Heureusement que je ne dois pas prendre ce genre de décisions, car j’imagine la difficulté de la chose. »
Avery Bradley est arrivé pour densifier la ligne arrière, et lui aussi aura un temps de jeu minimum assuré, tout comme Andre Iguodala. Mais derrière, Precious Achiuwa, Moe Harkless, Meyers Leonard, Kendrick Nunn, KZ Okpala et Kelly Olynyk devront se battre pour leurs minutes. Un problème de riche, un problème de cador.
« On aime cette profondeur » clame Erik Spoelstra. « On sait qu’on va l’utiliser sur 72 matchs. Si tu veux être une grande équipe, tu dois cocher toutes les cases. On estime que ce roster a le potentiel pour le faire. »