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Une facture allégée pour les équipes payant la « luxury tax »

Avec la baisse des revenus totaux de la NBA, les équipes payant la « luxury tax » sont finalement moins pénalisées.

Avec la baisse de 10% des revenus de la saison, c’est tout l’écosystème financier de la NBA qui doit s’adapter. Alors qu’avant la saison 2019-2020, la ligue avait projeté un gâteau (BRI) de 8 milliards de dollars à se partager entre les joueurs et les propriétaires, celui-ci n’était finalement que de 6,86 milliards de dollars.

Du coup, la NBA a ponctionné une partie du salaire des joueurs et la « luxury tax » va être réduite.

Selon Bobby Marks, Portland ne devrait ainsi payer que 3,38 millions de dollars « d’amende » pour avoir eu une masse salariale trop élevée, contre 3,96 millions de dollars initialement projetés. Les factures de Miami (de 1,92 à 1,64 million), Oklahoma City (de 984 000 à 841 000) et Minnesota (de 388 000 à 332 000) ont aussi été réduites.

Les 26 équipes qui ne paieront pas la « luxury tax » vont donc toucher 195 060 dollars chacune, le plus faible total depuis l’instauration de ce système lors de la saison 2002-2003.

La NBA ayant décidé de maintenir artificiellement les niveaux du « salary cap » et de la « luxury tax », l’allègement de celle-ci va être prolongé l’an prochain, ce qui devrait bénéficier aux équipes dans le rouge pour la saison à venir (Celtics, Warriors, Nets, Sixers…). Bobby Marks, d’ESPN, explique ainsi qu’une chute de 30% du BRI ferait tomber la « luxury tax » de Golden State de 60 à 42 millions de dollars.

De plus, comme le système financier de la NBA est un équilibre, les joueurs touchant de 49% à 51% des revenus totaux, pas plus ou pas moins, les franchises ont récupéré l’argent ponctionné sur les salaires des joueurs.

L’AP précise donc que les clubs vont tous toucher, le 1er décembre, 12 millions de dollars venant des salaires des joueurs, afin de maintenir la balance financière entre équipes et basketteurs. Et pour éviter les allers-retours inutiles de fonds, les clubs payant la « luxury tax » verront simplement leur taxe retranchée de cette somme. Par exemple, les Blazers ne toucheront que 8,62 (12 – 3,38) millions de dollars.

LEXIQUE

Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle était annoncée à 115 millions de dollars. Les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».

Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».

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