L’attente avait été interminable pour les Clippers. Drafté en 2009 puis blessé en présaison avant de finalement être opéré, Blake Griffin avait connu une première saison blanche. Ses grands débuts, le 27 octobre 2010 contre Portland, étaient donc très attendus.
L’intérieur ne va pas décevoir les fans des Clippers, ni les observateurs. Dès son premier panier, il provoque de l’enthousiasme et de la peur : un gros alley-oop avec une réception effrayante, où son genou se plie.
Mais tout va bien se passer pour lui. Avec 20 points à 8/14 au tir, 14 rebonds et 4 passes décisives, le rookie de Los Angeles fut déjà à la hauteur de sa réputation. Celle d’un joueur dominant à l’université, puissant et aérien, déjà capable de se frotter aux meilleurs intérieurs de la NBA.
« Dans certains domaines, j’ai été bon, mais j’ai encore des progrès à faire », commentera-t-il. « Ce fut un soulagement de jouer, mais je ne veux pas en faire trop avec ce match. C’est le premier, et il n’est pas vital. »
Cette sortie inaugurale sera d’ailleurs à l’image de sa première saison puisqu’il terminera avec 22.5 points, 12.1 rebonds et 3.8 passes de moyenne, et sera logiquement élu rookie de l’année et sélectionné au All-Star Game.
Si la star des Clippers avait déjà redonné le sourire aux fans de la franchise le temps d’un match, il n’avait pas empêché une première défaite face aux Blazers (88-98). Un autre grand talent, dont la carrière fut comme celle de Blake Griffin gâchée par les blessures, s’était fait remarquer en faisant la différence : Brandon Roy, avec 22 points.