Été 2016. La NBA vit un véritable séisme : Kevin Durant décide de quitter le Thunder pour rejoindre les Warriors. Rarement une décision n’aura été aussi contestée.
Peut-être plus encore que celle de LeBron James en 2010 puisque Kevin Durant était l’ennemi numéro 1 de Golden State dans la conférence Ouest, et on lui reprochait alors de choisir la facilité en rejoignant une formation qui venait de gagner un titre puis de gagner 73 matches en saison régulière sur les deux dernières saisons.
Quatre ans plus tard, et après avoir remporté deux titres en trois ans avec les Warriors, il s’en défend. « Qu’est-ce que ça veut dire ? Je n’ai simplement jamais compris ce que ça voulait dire, parce que je continue à bosser tous les jours » répond-il dans le podcast de J.J. Redick. « Je m’entraîne à 100%. Simplement je ne comprends pas… »
À l’époque, il faut rappeler que le Thunder avait mené 3-1 face aux Warriors avant de craquer, et on en avait conclu que Kevin Durant préférait jouer avec les Warriors pour gagner le titre plutôt que de continuer d’essayer de les battre. Pour lui, il est allé chercher ses deux titres, et ça n’a pas été simple.
« J’ai joué à un niveau d’élite dans les moments importants des finales, et je pourrais comprendre [les critiques] si ça n’avait pas été le cas. Mais j’ai joué du mieux possible dans les deux finales. Donc, j’ai le sentiment de m’être imposé chaque jour des standards d’un joueur d’élite, d’un champion NBA et je pense les avoir atteints 98% du temps à l’entraînement, en match et aux shootarounds. Donc, bien sûr, j’ai le sentiment d’avoir mérité tout ça. »
Preuve qu’il a donné le meilleur de lui-même, il a raflé deux trophées de MVP des Finals.