Magic, Fat, Doc, Muggsy, Spud, Penny… Quelques joueurs NBA ont abandonné leur vrai prénom pour des surnoms, souvent hérités lors de leur enfance ou adolescence, et parmi eux, il y a Doc Rivers, le nouveau coach des Sixers et ancien meneur des Hawks et des Knicks.
À Philadelphie, c’est un surnom qu’on connaît très bien puisque c’est celui de Julius Erving, l’ancien ailier de Philly au début des années 80. Les deux « Doc » s’étaient d’ailleurs croisés sur un terrain.
« J’étais nerveux la première fois que je l’ai rencontré. J’étais gêné » raconte-t-il. « On était en cercle, avant l’entre-deux. Je ne l’avais jamais rencontré. Je suis allé vers lui pour lui tendre la main, et je lui ai dit : « Hey, Mr. Erving, Dr. J, Glenn Rivers ». Et il m’a dit : « Doc Rivers ». Et pour moi, c’était vraiment cool qu’il fasse ça. C’était un signe de la classe de Julius qui, comme vous le savez, est l’un des hommes les plus classes au monde. »
Au final, à quel moment Glenn est devenu « Doc » ?
« J’ai reçu ce surnom lors d’un camp de basket à Marquette. Je crois que j’étais sophomore ou freshman au lycée, ou peut-être plus tôt… Mon ancien coach Al McGuire et l’assistant Rick Majerus m’ont salué au début du camp, puis je suis parti. Rick Majerus a dit à Al McGuire : « Le gamin est bon. » Et j’avais un T-shirt avec Dr. J. ».
La suite devient alors plus croustillante, et il faut imaginer la scène. « À la fin de la semaine, les Bucks sont venus jouer un match devant les participants au camp, et il n’y avait que neuf joueurs. Ils avaient besoin d’un 10e. On était 200 dans les tribunes, et Al McGuire est monté dans les gradins, et il a commencé à hurler « Doc ». Il me pointait du doigt, mais je m’appelais Glenn. Et il continuait de dire : « Doc, descends ! » J’ai finalement réalisé qu’il parlait de moi, je suis descendu et j’ai eu l’immense chance de jouer avec les Bucks. J’ai fait une interception et un dunk. Les gamins ont commencé à crier « Doc, Doc ». À partir de ce jour-là, c’est devenu mon nom. »