Draymond Green est gêné par la présence des médias dans les vestiaires NBA

La récente brouille dans le vestiaire des Celtics, au cœur de la finale de conférence face au Heat, en est le dernier exemple. Mais ces échos rapportés par les journalistes auraient-ils « dû » ne pas franchir la porte du vestiaire ?

Draymond Green a tendance à penser que cet épisode devait rester en interne. Interrogé sur l’alchimie entre LeBron James et Anthony Davis et comment une équipe gère ses soucis hors parquet, le consultant TV intérimaire se dit gêné par cette présence médiatique.

« J’estime qu’il va toujours se passer des choses dans un vestiaire qui ne devraient pas sortir. La présence des médias dans les vestiaires m’a toujours posé problème. J’ai le sentiment que le vestiaire est un lieu sacré pour une équipe et que seuls des coéquipiers devraient y être, car c’est là que vous réglez vos différends et chaque chacun peut jouer cartes sur table. »

Des exemples avec les Warriors

À ce stade, difficile de ne pas repenser à son altercation avec son ancien coéquipier aux Warriors, Kevin Durant, il y a environ deux ans. Démarrée au cours d’un match face aux Clippers, la brouille s’était poursuivie dans le vestiaire et a été à l’origine d’une véritable cassure chez les champions en titre de l’époque.

Encore deux ans plus tôt, il avait été question d’un autre coup de sang entre le même Green et son coach, Steve Kerr.

Il y a quelques années, Michele Roberts, la présidente du syndicat des joueurs, s’était d’ailleurs agacée de voir des journalistes « traîner » autant dans les vestiaires. « Ce n’est pas l’objectif des médias d’être plantés là, et de seulement écouter les conversations », lâchait-elle.

« C’est extrêmement important dans un vestiaire, tout est étroitement lié, que tout y reste, poursuit Draymond Green. Parce que tout au long d’une saison de 82 matches avec des playoffs, il y a toujours quelque chose qui va se passer au sein d’une équipe qui doit y rester pour qu’elle puisse continuer à avancer. »