Il y a quelques semaines, Duncan Robinson revenait avec beaucoup de sincérité sur le syndrome de l’imposteur. « Certains shoots que je prends aujourd’hui, je n’aurais même pas rêvé de les prendre un jour, la première fois où j’ai enfilé le costume du Heat. Je me serais dit : « Mais qui je suis pour prendre ce tir ? » Un gars non drafté qui tournait à 9 points par match dans son année senior à la fac (…). Je n’étais même pas un bon joueur au lycée et je n’ai jamais eu un système de dessiné pour moi à la fac… jamais. »
« J’aurais signé pour jouer dans un club de D2 en Lituanie pour 1 200 dollars par mois. Ça aurait été une lutte, mais je suis sûr que j’aurais adoré et que je n’aurais pas regretté une seconde » confiait-il.
Le journaliste Mark Titus est venu apporter une preuve des doutes ressentis par le shooteur en ressortant un message que celui-ci lui avait envoyé il y a trois ans. Duncan Robinson voulait ainsi en savoir plus sur les médias, une orientation possible pour le senior, qui tournait alors à 9.2 points à 39% à 3-points et pensait vraiment que faire carrière dans le basket n’était pas une option réaliste. Il est aujourd’hui titulaire en finale NBA.
« J’y crois, j’y crois, mais je ne m’y attendais pas » répond-il quand on lui demande s’il réalise. « Je comprends que rien n’est garanti et si j’ai retenu une chose dans ma carrière, c’est qu’il ne faut pas avoir d’attentes. Donc je suis incroyablement reconnaissant. C’est toujours un peu surréaliste d’être dans cette situation, mais je ne m’en contente pas, j’ai hâte de me battre et j’espère marquer cette série de mon empreinte. »
Got this text out of the blue 3 years ago. Hopped on the phone a couple days later and talked for an hour about getting into sports media because he thought his basketball career was winding down.
Three years later he's about to start in the NBA Finals. What a world. pic.twitter.com/egSweR0DWk
— Mark Titus (@clubtrillion) September 28, 2020