Qui aurait imaginé dimanche soir, en voyant Giannis Antetokounmpo se tordre de douleur au sol, qu’il serait question de le voir en tenue pour un Game 5 ?
C’est pourtant le scénario qui se dessine : ses coéquipiers ont réussi à arracher le Game 4 sans lui et le statut du Grec est « incertain » pour le Game 5. Sa douleur après s’être tordu la cheville droite pour la deuxième fois est similaire à celle qu’il ressentait après la première entorse selon les informations de The Athletic, et la tendance est un optimisme prudent si l’on écoute Mike Budenholzer après l’entraînement d’hier.
« Giannis reçoit des traitements, il fait ce qu’il peut pour être disponible. On a travaillé quelques trucs en défense et en attaque, de manière stationnaire sur demi-terrain, il a pu y participer. Même si ce n’était pas grand-chose. »
Pas question de penser au risque d’aggraver la blessure
« Je sais à quel point il bosse dur, je sais à quel point nos préparateurs physiques bossent dur, c’est juste impossible à dire mais oui, il y a de l’espoir » confesse ainsi l’entraîneur du Wisconsin. « On ne le met pas sur la touche. Tant que ce n’est pas fait, il y a de l’espoir. Encore une fois, il va faire ce qu’il peut pour se rendre disponible, on verra dans les heures qui viennent. »
Le risque d’aggraver la blessure n’existe pas en tout cas du côté des Bucks et on peut imaginer que le caractère du MVP a quelque chose à voir là-dedans, lui qui a voulu tirer ses lancers-francs après sa blessure (pour avoir le droit de revenir en jeu plus tard…) et qui aurait voulu qu’on lui « strappe » la cheville afin qu’il puisse revenir en jeu.
« Le truc fou, comme quand il était au sol, c’est sa nature compétitive » souligne George Hill. « On a revu tout ça et la première chose qu’il a dite c’est : ‘J’aurais dû dunker.’ Ça montre qu’il est prêt à tout pour nous sur le parquet, et on doit faire pareil pour lui. » C’est ce que les coéquipiers du « Greek Freak » ont fait dimanche soir en évitant le « sweep ». Et ils devront être prêts à recommencer ce soir, qu’il soit là ou pas, pour entretenir l’espoir.