Philadelphie – Boston : Joel Embiid et les Sixers s’écroulent en fin de match

Montrer de la détermination et de la combativité. C’est le leitmotiv des Sixers ce soir pour espérer faire douter Jayson Tatum et sa bande.

Après la rencontre de mercredi, Brett Brown a souligné le manque de leadership et de révolte dans son équipe. Le début de match lui donne raison. Pour une équipe qui est dos au mur, les Sixers ne montrent rien. Au contraire, ils jouent trop lentement en attaque et défensivement, ils donnent trop de libertés à Jaylen Brown et Kemba Walker (17-11). Comme lors des deux premiers matchs, Embiid doit tout faire tout seul. Moins en réussite et surtout bien défendu par de bonnes prises à deux, la star des Sixers arrivent quand même à scorer et éviter le naufrage de son équipe. Grâce à l’agressivité de son pivot camerounais. Phily limite la casse dans ce premier quart temps (26-24).

Le problème des Sixers, c’est qu’ils n’arrivent pas à construire de belles actions afin de trouver des tirs propres. Ils ne scorent que sur des exploits individuels, souvent par Joel Embiid. Tirs au poste haut ou tir à 3-points, Jojo profite des largesses défensives d’Enes Kanter pour scorer.

Enfin du soutien pour Joel Embiid

À l’inverse, les hommes de Brad Stevens amènent le ballon là où ils veulent. Enes Kanter se venge de Joel Embiid poste haut et Brad Wanamaker profite des minutes qu’on lui offre pour briller (46-38). C’est dur pour les Sixers, surtout offensivement. Frustré de ne pas avoir la balle poste bas, Joel Embiid commence à jouer trop loin du cercle. C’est dommage car en s’écartant, il prend l’espace d’Al Horford qui a du mal à se montrer face à ses anciens coéquipiers. Jaylen Brown pose toujours autant de soucis aux extérieurs adverses. Mais les Sixers ne sont pas distancés malgré 24 premières minutes moyenne (51-49).

En manque de réussite, Jayson Tatum peine à apporter autant que lors des deux2 premiers matchs. Heureusement pour Boston, Kemba Walker prend les choses en main. En feu, l’ancien des Hornets se régale sur transition et, surtout, il provoque la 4e faute de Joel Embiid qui est dans l’obligation d’aller sur le banc (63-56).

Sans leur pivot les Sixers vont devoir s’accrocher. Et peut-être pour la première fois depuis le début de la série, Josh Richardson et sa bande vont enfin réussir à marquer des paniers sans le natif de Yaoundé sur le terrain. D’ailleurs, l’ancien du Heat prend ses responsabilités. Et, il reçoit le soutien de Shake Milton qui brille aussi. Phily reste dans la course. À 3-points, Alec Burks ramènent son équipe à 4 points à 12 minutes du terme (76-72).

Une fin de match très mal gérée par les Sixers

Le retour de Joel Embiid fait du bien à Philadelphie qui semble avoir repris confiance. Trop focalisé sur le numéro 21 des Sixers, Boston oublie certains adversaires. Shake Milton, encore lui, brille et ramène les deux équipes à égalité (78-78). C’est le moment choisi par Jayson Tatum pour envoyer deux bombes à 3-points et remettre les Sixers à distance (85-78). Touchés mais pas coulés, les 76ers continuent de tout donner.

Malgré un manque de réussite, ils ne se font pas distancés. Joel Embiid arrive à scorer malgré les prises à deux et Shake Milton d’un nouveau tir lointain donne pour la première fois de la rencontre l’avantage à son équipe (90-89).

Est-ce que Philadelphie va réussir à garder son avantage au score ? À moins de deux minutes du terme, Joel Embiid, encore et encore, score sur la ligne des lancers francs (94-92).

Malheureusement, Phily n’a pas le niveau ni le QI basket pour gérer des fins de rencontre aussi tendues. Les deux pertes de balles de Joel Embiid en attaque et la faute bête de Richardson permettent à Boston de reprendre les devants à une minute du terme. Boston va infliger un 10-0 à une équipe de Phily qui aura encore une fois montrer un manque d’envie et surtout un manque de talent dans ces dernières minutes du match (102-94).

Brad Stevens et sa bande signent un troisième succès dans cette série. Une série à sens unique, dominée par une équipe de Boston bien supérieure.