NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET61
NYK59
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • LA 1.38DEN3.05Pariez
  • GOL1.45HOU2.7Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Encore endeuillé, Patrick Beverley est « fatigué de perdre des proches »

Affecté par le décès d’un ami en juillet, le joueur des Clippers rejoint l’entraînement en larmes et veut mettre la lumière sur sa ville natale de Chicago, frappée par la violence et les fusillades.

S’il a quitté la « bulle » pendant quelques jours en juillet, pour des raisons personnelles, c’était pour lui. Pour Davaris Davis. Depuis le 20 juillet dernier et le décès de cet homme de 31 ans, Patrick Beverley est en deuil.

Et le retour à la compétition comme la perspective des playoffs n’ont pas atténué son chagrin.

« Je pleure, au fond du bus, quand on va à l’entraînement », avoue-t-il à ESPN. « J’ai simplement envie d’accélérer les choses, de gagner le titre et de revenir à la maison pour être près de mes amis. Je suis fatigué de perdre des proches. Ça fait mal. »

Davaris Davis, un des meilleurs amis du meneur des Clippers, est mort à Chicago, touché à l’abdomen et au bras par arme à feu, « dans le même quartier, le même endroit, le même parc où on traînait », précise Beverley.

Ceci confirme un peu plus la réputation, justifiée donc, d’une ville de Chicago très violente. La preuve : rien que le week-end dernier, quatre décès et 36 blessés y ont été recensés. Et pour Beverley, ce n’est pas la première fois qu’il perd un ami dans des circonstances pareilles. Le natif de « Windy City » espère changer les choses.

« Je veux mettre la lumière sur Chicago. On n’y est pas en sécurité en ce moment, les temps sont durs. Mais il y a encore des gamins qui veulent aller en NBA, qui ont des rêves, qui souhaitent être les prochains Patrick Beverley. Je veux m’assurer de faire le nécessaire pour les inspirer. J’essaie de faire la différence, de sortir les gens du danger. J’ai connu tout ça mais j’ai réussi à le traverser en prenant un ballon de basket. J’ai utilisé ma colère à rester à la salle, à shooter, à lire, à soulever de la fonte. C’est ainsi que j’ai fait mon trou. »

S’estimant « heureux d’être dans la bulle pour se concentrer » sur son travail et en quelque sorte fuir cette réalité en « mettant cette douleur dans le basket », Beverley n’est pas le seul joueur des Clippers à composer avec un décès puisque depuis l’arrivée de l’équipe à Disney World, Lou Williams a perdu le père d’un proche et Montrezl Harrell sa grand-mère.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *