Finalement, il y a deux rayons de soleil à Phoenix en ce moment. Le premier, on l’a dit, c’est Mikal Bridges, excellent pendant les « scrimmages » et plus discret dans les rencontres de saison régulière. Le second, c’est Cam Johnson.
L’ailier avait profité de l’absence de Dario Saric dans le dernier match de préparation pour se montrer. Monty Williams avait poursuivi l’expérience face aux Wizards puis aux Mavericks et il n’a pas été déçu. Dans les deux victoires de Phoenix, Johnson a compilé 15.5 points à 58 % de réussite au shoot, 45 % à 3-pts et 7.5 rebonds de moyenne.
Mais plus que les simples chiffres, c’est le profil du rookie qui est intéressant pour le coach. Il se place très souvent dans les coins, à attendre les passes pour ensuite dégainer à 3-pts.
« Quand on évolue avec Devin Booker et Ricky Rubio, il faut savoir faire ça », explique-t-il l’Arizona Sports. « Il faut être prêt à recevoir ces passes car ils sont excellents pour attirer les défenses. »
Et comme Johnson a été relativement adroit avec un 5/11 sur les deux matches, les défenseurs ne peuvent le laisser complétement seul. Les shooteurs, Deandre Ayton ou les joueurs qui pénètrent : tout le monde est gagnant. « Cela aide notre spacing », souligne Monty Williams.
« Avoir un shooteur comme Cam à l’extérieur et une menace comme Deandre Ayton près du cercle, cela force les défenses à prendre une décision », ajoute Booker. « Comme il est interchangeable avec Bridges, cela nous offre beaucoup d’espaces. »
Peu importe la conclusion de ces huit matches pour Phoenix, Cam Johnson engrange de l’expérience et de la confiance après une première partie de saison timide. De bonne augure pour l’avenir.
« Le plus important pour Cam, c’est la progression », annonce le coach de Phoenix. « Il grandit, il prend de la bouteille. C’est comme aller en Antarctique : on peut bien dire aux gens à quoi ça ressemble, tant qu’on n’y a pas été, on ne sait pas vraiment. Il faut le vivre, ce qu’il fait en ce moment. »