Lundi soir, lors de la victoire des Lakers face au Magic, Andrew Bynum a battu son record en carrière aux rebonds avec 18 prises.
Ce record vient couronner une série de 11 matches assez impressionnante, malgré quelques irrégularités, pour le jeune pivot des Lakers (23 ans). Sous son impulsion, les Lakers ont remporté 10 de leurs 11 rencontres depuis la coupure du All-Star Game.
Le pivot remplit au maximum son rôle dans le système de Phil Jackson : rebonds, contres et dissuasion dans la raquette. A n’en pas douter il sera l’une des clés dans le futur succès des Angelinos en playoffs.
Le dernier rempart
Bynum est l’ultime rempart de la défense des Lakers. Ses 2m13 et 130 kilos constituent un mur assez imposant et son sens du contre (1.9 ct/m) en font le parfait gardien de but.
Depuis la pause du All-Star, Bynum gobe 13 rebonds et contre 2.6 shoots par match en seulement 30 minutes de jeu : des stats à la Dwight Howard. Il monte même à 14.6 rbds si l’on compte uniquement le mois de mars.
Cet impact se reflète sur la défense collective des Lakers. En 11 rencontres post-All Star, Los Angeles a encaissé seulement une fois plus de 100 points et sept fois l’adversaire est resté bloqué sous les 90 pts.
La connexion avec Gasol
Le pivot a commencé sa saison le 14 décembre. Il n’a donc que 43 matches dans les jambes. Il est donc frais par rapport à ses coéquipiers et adversaires qui sont plus proche des 65 matches.
C’est un avantage surtout pour un joueur aussi fragile physiquement et qui traîne toujours des petits problèmes aux genoux.
Surtout, son entente avec Pau Gasol n’est pas, ou n’est plus, un handicap pour le jeu des Lakers. Si le débat a longtemps existé et même si l’Espagnol semble plus à l’aise avec Lamar Odom, sa complémentarité avec Bynum commence à porter ses fruits.
Statistiquement, depuis l’avènement de Bynum, Gasol n’a perdu qu’un point et un rebond de moyenne par rapport à la période pré-All Star.
De plus, en défense, Bynum s’occupe du pivot, plus physique et du sale boulot tandis que Gasol peut évoluer dans un environnement plus technique dans lequel il est plus à l’aise et plus efficace.
Pour la première fois depuis 2007, Bynum va normalement entamer les playoffs en pleine forme et avec une superbe dynamique. Cela pourrait changer la donne dans les semaines à venir, pour des Lakers définitivement passés en mode playoffs.