« Whole New Game », la reprise à Disney World sous le signe des changements et de l’adaptation

Les premiers « scrimmages » sont sur le point de débuter pour les 22 franchises engagées à Orlando. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que de nombreux changements les attendent dans la « bulle ». Il n’y a qu’à observer la nouvelle devise de la NBA pour rapidement s’en apercevoir.

« Whole New Game », autrement dit un « tout nouveau jeu ». Le slogan (un clin d’œil à la chanson « A Whole New World » du dessin animé Aladdin, « Ce rêve bleu » en français) est juste et de circonstance puisque les nouveautés seront multiples en Floride. De quoi plonger les différents acteurs de cette reprise dans une expérience de jeu inédite, imposée par le contexte sanitaire actuel.

Premier changement annoncé de longue date : la présence de l’inscription « Black Lives Matter » sur les trois parquets utilisés pour les rencontres. Peinte en noir, elle permet de soutenir les mouvements sociaux nés aux États-Unis depuis la mort de George Floyd. Mais il ne s’agit pas de la seule modification à proximité du terrain de jeu.

Absences et modifications en pagaille

En plus de l’absence de public, potentiellement comblée – en partie – par certains joueurs de la « bulle », il n’y aura pas non plus de banc des remplaçants. À la place, des chaises pliantes espacées de deux mètres seront attribuées et disposées sur trois rangées, au lieu de deux habituellement.

Et tandis que les commentateurs ne seront pas présents aux abords du parquet, les personnes assises à la table de marque se trouveront, elles, entourées d’une « bulle » de plexiglas. Ce qui a pour but d’éviter tout contact direct avec les joueurs et les arbitres, règles de distanciation sociale obligent.

Pour ce qui est de l’écran utilisé pour les situations de « replay », il ne sera également plus situé au même endroit. Habituellement placé à la table de marque, il sera cette fois-ci positionné dans un coin de la salle.

Un dispositif salué

Les premiers retours au sujet de cette organisation sont en tout cas positifs, à l’image de celui de Doc Rivers. « Ils ont vraiment été bons », confie le coach des Clippers à l’Associated Press. « De mon point de vue, ils font tout correctement. Quand on pense que nous sommes confrontés à la gestion d’une sorte de village pour la toute première fois, je trouve que la ligue se débrouille plutôt bien. »

Quant à Nikola Jokic, il a eu écho de l’aspect des trois salles : l’Arena, le HP Field House et le Visa Athletic Center. Et c’est, là encore, bon signe. « Je ne les ai pas vues en personne mais Tim [Connelly, le président des Nuggets ndlr] m’a dit que ça rendait vraiment bien. Même si, honnêtement, j’ai déjà joué dans toutes les salles possibles, qu’elles soient belles ou non, chaudes ou froides. Ça m’importe peu. »

Désormais, il n’y a donc plus qu’à attendre les premiers matchs d’entraînement pour se faire son propre avis sur le dispositif. Des « scrimmages » qui vont, eux aussi, être concernés par plusieurs changements, à commencer par les absences d’hymne national et de présentation des équipes avant leurs débuts.

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