« Neuf mois sans basket structuré, c’est trop long. » Ce constat est signé Tony Ressler, le propriétaire des Hawks. Son équipe compte parmi les huit (Hornets, Bulls, Cavaliers, Pistons, Knicks, Wolves et Warriors) qui n’ont pas été conviées à terminer la saison à Orlando. Déjà privées de basket depuis le 11 mars, ces formations pourraient ne retrouver les parquets NBA que le 1er décembre, date de démarrage évoquée pour la prochaine saison.
Pour éviter de rester aussi longtemps sur la touche, et de freiner un peu plus le développement des jeunes joueurs, elles tentent de trouver une parade. Selon ESPN, la majorité de ces équipes auraient proposé des idées pour pouvoir jouer malgré tout d’ici à décembre.
Parmi les pistes évoquées, il est ainsi question d’une combinaison entre entraînements volontaires et obligatoires durant deux semaines en juillet, de mini-camps régionaux en août qui incluraient des entraînements en commun (Pistons et Cavaliers seraient déjà en discussion) et plusieurs matches télévisés pour la mi-septembre.
Ces équipes pousseraient la ligue à ce que leurs événements type « mini Summer League » soient télévisées pour garantir à ces marchés un minimum d’attention médiatique. Même s’il sera sans doute difficile de tenir la comparaison avec la compétition à Orlando…
Les propriétaires, dirigeants et coaches de la ligue, interrogés par ESPN, s’inquiètent des difficultés que de nombreux jeunes joueurs pourraient éprouver en restant aussi longtemps à l’écart de leur structure professionnelle.
« On ne peut pas prendre ce risque, » reprend Tony Ressler. « Je pense que la ligue a entendu cela très clairement. Nous nous efforçons de rester compétitifs. C’est ce que veulent nos joueurs. Nous voulions absolument avoir quelque chose qui nous aide à rester compétitifs. »
À la ligue désormais, en lien avec le syndicat des joueurs, de se prononcer sur la démarche de ces équipes.