Contrairement à Jerry Stackhouse, Richard Hamilton a plutôt gardé un bon souvenir de sa collaboration avec Michael Jordan. « Rip » avait effectué ses grands débuts en NBA à Washington, en 2001, et pouvait donc être perçu différemment par « His Airness » d’un Jerry Stackhouse, attaquant confirmé.
Richard Hamilton a ainsi saisi l’occasion de rendre hommage à son ancien coéquipier qui lui a notamment permis de progresser dans son tir à mi-distance.
« Les gens regardent mon jeu à mi-distance et disent que j’ai été l’un des meilleurs de tous les temps, mais une grande partie de ça vient du fait que je me suis entraîné avec MJ, » explique-t-il au Bleacher Report. « Je me souviens d’une fois où je jouais contre lui, il a fait deux dribbles vers le panier et s’est arrêté pour prendre un pull-up. Il m’a alors dit : « Rip, ajoute-ça à ton jeu. C’est le tir le plus difficile à défendre au basket ». Les défenseurs reculent et ils ne peuvent pas revenir pour contrer. Donc quand les gens me demandent comment j’ai fait pour que mon tir à mi-distance soit aussi bon, je réponds que c’est grâce aux coups de main de Michael Jordan, l’opportunité d’être avec lui pendant les deux ans où j’étais à Washington. »
Un art qu’il a maîtrisé à la perfection
Michael Jordan a pris Richard Hamilton sous son aile pendant deux saisons. Après sa dernière retraite, en 2003, il n’a pu qu’être satisfait de voir son disciple devenir l’un des derniers joueurs à user et maîtriser cette arme.
Il y a quatre ans, Rip Hamilton avait également confié que Michael Jordan usait de moyens différents pour motiver ses coéquipiers. À côté du MJ sympa, qui aide et conseille, il y avait le MJ « trashtalker », qui n’hésitait pas à piquer ses collègues de vestiaire, visiblement à bon escient pour Rip Hamilton.
« Michael était plaisant, vraiment une super personnalité, un gars avec qui on aime être, » assurait-il alors dans l’émission « The Jump ». « Mais il y a aussi l’autre Michael, qui aime faire du trashtalking. Et parfois, on était quelques-uns des jeunes joueurs à venir le voir pour lui dire : « Hey Mike, qu’est-ce que tu dirais de nous faire signer chez Jordan Brand ? » Il m’avait regardé et avait lâché : « Hey Rip, mes sneakers sont faites pour les All-Star ». Waouh, il fallait avoir la peau dure parfois avec lui. Quand je suis rentré chez moi, je me suis dit que j’allais revenir le voir, et je l’ai fait, après avoir fait le All-Star Game ». C’était en 2006 et Michael Jordan a tenu sa parole.