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Damon Stoudamire, le coach qui monte en NCAA

Entraîneur de l’université de Pacific, Damon Stoudamire raconte son parcours et ses influences pour arriver sur un banc NCAA.

Meneur de petite taille ayant grandi à l’époque du basket en isolation et des scoreurs solistes patentés, Damon Stoudamire détient pour le coup certains records NBA qui attestent de cet ethos du scoreur impénitent.

Avec 21 tentatives face aux Warriors en 2005, il a ainsi longtemps détenu le record du plus grand nombre de tirs à 3-points envoyés en un match, un record tombé depuis avec Klay Thompson et James Harden (mais aussi Marcus Smart et J.R. Smith).

Passé de l’autre côté de la barrière, avec le costard de coach à la fac de Pacific, Damon Stoudamire a désormais une autre perspective.

« On savait à quelle heure notre gars allait aux toilettes avec ses bouquins »

En l’occurrence, le meneur drafté en n°7 par les Raptors en 1995 a expliqué sur le podcast du Bleacher Report que son éducation au coaching n’a finalement commencé que sur le tard. Loin de penser qu’il allait choisir cette voie pour sa reconversion, Damon Stoudamire a finalement piqué des trucs à tous les coachs qu’il a connus durant sa carrière.

Et notamment Mike Dunleavy, qui était son entraîneur à Portland. « Mike était le premier coach avec lequel j’ai commencé à gagner des matchs en NBA. Donc, j’ai commencé à construire des choses dans ma tête par rapport à ce qu’il faisait à Portland. C’était le premier coach avec qui j’ai connu les playoffs, donc pour moi, c’était évidemment un apprentissage énorme. On avait tous des sacrés playbooks à lire, des énormes bouquins… Mince, on savait à quelle heure notre gars allait aux toilettes avec ses bouquins [rires] ! J’ai pris beaucoup de choses de tous mes entraîneurs. Il y avait des trucs à apprendre de chacun d’entre eux. »

Convaincu de devenir entraîneur après avoir discuté avec plusieurs anciens coéquipiers et connaissances, Damon Stoudamire va passer un cap grâce à l’aide de son ancienne franchise des Grizzlies. Assistant coach à Memphis de 2009 à 2011, il est alors en formation accélérée.

« Johnny Davis était à Memphis avec moi et c’est l’un des gars desquels j’ai le plus appris. Les gens croient que c’est facile pour un coach de dessiner un système de jeu pour une situation de fin de match. Mais c’est loin d’être le cas, surtout quand on débute dans le coaching. Johnny a fait ça pour moi ! Il m’a pris sous son aile en quelque sorte et il m’a appris énormément. C’est un gars qui a été assistant, head coach à deux reprises… Il a été dans la ligue pendant une trentaine d’années [ndlr : de 1976 à 2014] ! »

Elu meilleur entraîneur des petites facs avec le Ben Jobe Award, mais aussi meilleur entraîneur de sa conférence (la West Coast Conference), Damon Stoudamire commence petit à petit à se faire un nom sur cet autre circuit.

Est-il cependant attiré par un retour dans la Grande Ligue ? « Je peux faire l’un ou l’autre. Mon truc, c’est que je veux pouvoir influencer des jeunes. Ce qu’il manque en NBA, c’est que les joueurs arrivent jeunes et ils signent des gros contrats, et on veut qu’ils agissent comme des adultes, mais ce sont encore des gamins ! À la fac, j’ai appris qu’il faut aimer tes joueurs ! En NBA, peu importe l’argent que tu gagnes, les gars partent dans toutes les directions une fois que l’entraînement est fini. Mais quand tu es avec eux à l’entraînement, il faut leur montrer que tu apprécies leur travail et leur montrer un peu d’amour. Sans ça, ils ne te laisseront pas les coacher ! Je me souviens que quand je jouais, les coachs imposaient leur volonté : c’était leur façon de faire ou la porte. Maintenant, les joueurs ont plus d’influence et ils l’utilisent. »

« Coach Stotts est l’un des coachs les plus sous-estimés de l’histoire ! « 

Proche de Damian Lillard qui a repris le flambeau en tant que meneur vedette à Rip City, Damon Stoudamire suit évidemment encore ses Blazers. Il se souvient surtout de la fierté qu’il a éprouvé à porter la tunique de son équipe de coeur. Natif de la ville, « Mighty Mouse » a encore les poils qui se dressent en repensant à la présentation des cinq majeurs au Rose Garden. Autant que d’avoir été drafté par son idole, Isiah Thomas à vrai dire…

« Pour moi, c’est 1a et 1b. Quand je jouais sur les playgrounds, il y avait quatre joueurs que j’idolâtrais, sans ordre particulier. C’était Magic, Mike, Doc et Isiah. Et pour moi, par rapport à sa taille, je m’identifiais plus facilement à Isiah. Donc, quand j’ai été drafté en NBA et que c’était par lui, c’était comme un rêve pour moi. Mais jouer pour l’équipe de ta ville, c’était énorme aussi. Je me souviens de l’introduction : à 1m79 (ils me donnaient généreusement quelques centimètres en plus [rires]), il vient du lycée Wilson de Portland… Franchement, c’était énorme, un truc à avoir la chair de poule. »

Plombés par les blessures cette saison, avec Jusuf Nurkic évidemment mais aussi Rodney Hood et même Damian Lillard, les Blazers sont malheureusement rentrés dans le rang après une saison terminée en finale de conférence il y a un an. Pour Damon Stoudamire, ce n’est qu’une embûche en chemin. 

Il faut non seulement conserver l’ossature de ce groupe avec Lillard – McCollum – Nurkic mais également lui apporter un ou deux joueurs complémentaires. Et tout redevient possible !

En tant que coach, Damon Stoudamire apprécie en tout cas le travail de fonds effectué (sans fanfare ni trompette) par Terry Stotts. « Je pense qu’il a vraiment fait du super boulot avec cette équipe. Chaque saison, il arrive à optimiser le talent de ses joueurs. Et honnêtement, je pense même que coach Stotts est un des coachs les plus sous-estimés de l’histoire ! Il ne reçoit aucun crédit. Les Blazers ont dépassé les attentes ces dernières années et j’aimerais vraiment qu’ils ajoutent un ou deux éléments avant de casser l’effectif. J’aurais aimé qu’ils gardent un ou deux joueurs qu’ils ont échangés, mais je ne suis pas le GM. En tout cas, je ne pense pas que le backcourt soit le problème. »

Sans leur paratonnerre bosnien dans la peinture, la paire Lillard – McCollum a paru beaucoup moins efficace cette saison. Et on imagine aisément que Neil Olshey potasse déjà pour renforcer les ailes de son équipe…

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