Zion Williamson poursuit, match après match, sa découverte du rythme NBA. Cette nuit, pour la première fois depuis ses débuts, il disputait un back-to-back. Après 33 minutes disputées face aux Wolves, il vient d’enchaîner 35 minutes sur le parquet des Mavs. Un beau temps de jeu, le plus important de son année, qui s’est expliqué en partie par la prolongation entre les deux équipes.
Son niveau de fatigue après ce premier enchaînement ? « Je pense qu’il va bien, » répond à sa place Alvin Gentry. « On s’inquiète trop pour lui. Il va bien, il a 19 ans, ça va aller pour lui. » Son coach ne s’en fait pas pour le physique de son joueur, lui qui fait grimper ses minutes depuis fin janvier, après l’avoir restreint à ses débuts.
L’intéressé admet pourtant qu’il a mis plus de temps à rentrer dans son match. Zion Williamson confie d’ailleurs que Jrue Holiday et Lonzo Ball sont venus lui demander s’il était prêt à jouer. « Parce que vous m’avez vu dans le second quart-temps, je me suis retourné vers Lonzo, du genre : ‘Très bien, je me réveille maintenant.’ Parce qu’ils venaient vers moi en sortant : ‘Il est temps de te réveiller’. »
La gêne Maxi Kleber
WZion illiamson mentionne logiquement ce second quart-temps pendant lequel il est apparu à la peine. Contré à plusieurs reprises sous le cercle par Kristaps Porzingis et Maxi Kleber, auteurs de 10 contres à eux deux, il a dû se contenter d’un vilain 2/7 aux tirs sur cette période. Pour 21 points avec 9/18 aux tirs et 6 rebonds au final.
Une ligne statistique encore très solide mais c’est peut-être la première fois qu’une défense le met autant autant en difficulté, après son duel face aux Bucks. Mention spéciale pour Maxi Kleber donc, qui par séquence, l’a perturbé. Un travail défensif apprécié et salué par son coach, Rick Carlisle, qui avait conscience de la difficulté de la tâche : « On parle d’un gars d’une force sans précédent, avec de l’explosivité et un vrai sens du jeu. C’est un jeune joueur génial. Les Pelicans font tout ce qu’il faut pour le servir et pour utiliser sa vitesse en transition. »
« On ne voulait pas lui donner des tirs faciles, » complète l’Allemand. « KP a fait du bon boulot pour aider (en second rideau). C’est le plus important car avec des gars comme lui, ce n’est pas possible de le prendre soi-même. »
À Zion Williamson de s’adapter à ces défenses qui, match après match, vont le cibler de plus en plus intensément : « Je pense progresser dans mon jeu, j’apprends le jeu. Les meilleurs joueurs du monde sont en NBA, ils sont intelligents et ont un fort QI basket. Ils ont des rapports (sur les autres joueurs) donc l’important d’apporter quelque chose sur la table à chaque match. »