À la recherche de confiance, surtout avec Mike Conley dans le jeu, le Jazz s’est rapidement mis sur les bons rails grâce à un 8-0 signé notamment de Royce O’Neal. Privés de Tristan Thompson, Andre Drummond et Darius Garland, les Cavaliers sont joueurs, et ils veulent entraîner le Jazz dans un match offensif. Il y a beaucoup de tirs en première intention, et Collin Sexton fait apprécier son jeu à 3-4 mètres (14-11).
En face, Rudy Gobert se retrouve avec Kevin Love face à lui, et le Français se régale des passes de Joe Ingles. Love se venge à 3-points, et c’est Bojan Bogdanovic qui vient arbitrer ce duel. Dans le sillage du Croate, le Jazz termine le premier quart-temps comme il l’avait débuté avec un 8-0 pour mener 31-25. Sexton revient en jeu, et le Jazz n’arrive pas à le contenir. Le « sophomore » est brillant par son agressivité, mais aussi de loin, et Cleveland signe un 11-0 pour prendre les commandes (41-37). C’est Conley, très sobre, qui stoppe l’hémorragie mais Love est bouillant à 3-points, et Cleveland s’offre un petit écart : 47-41.
Un match de séries
Le Jazz en revient aux bases, et une fois de plus, le duo Gobert-Bogdanovic signe un 8-0 pour reprendre les rênes du match (49-47). Le Français ne rate rien ou presque, et Cleveland ne parvient pas à contenir Bogdanovic. Donovan Mitchell, jusque-là discret, vient les épauler, et c’est Conley, sur un 3-points dans le corner au buzzer, qui permet au Jazz de rejoindre les vestiaires avec huit points d’avance (59-51). Les Cavaliers ont du mal avec leur rotation raccourcie, et le Jazz en profite au retour des vestiaires pour faire le break. C’est Mitchell qui signe un 6-0 pour donner 14 points d’avance (65-51).
La suite se transforme en concours à 3-points avec Love d’un côté et Bogdanovic de l’autre. Il y a de l’adresse des deux côtés, et c’est Kevin Porter Jr qui joue les facteurs X pour ramener Cleveland sous la barre des 10 points (78-70). Ça a le don de piquer au vif Mitchell qui répond par deux tirs primés, puis un dunk monstrueux. Utah a repris le large (88-74). Devant son ancien public, Jordan Clarkson ajoute sa patte, imité par George Niang, et l’écart flirte avec les 20 points (104-86).
Le Jazz n’a plus qu’à gérer cette avance et pour calmer le baroud d’honneur de Cedi Osman, c’est Gobert qui joue la muraille en défense, tandis que Bogdanovic, tout seul en transition, plante un 3-points pour boucler l’affaire. Le Jazz débute son « road trip » de quatre matches par une victoire convaincante (126-113), et la bonne nouvelle, c’est que Conley a semblé à l’aise dans le jeu. Par contre, il reste du travail en défense.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.