Comme chaque année, Forbes évalue les franchises NBA et inutile de vous inquiéter pour les propriétaires. La valeur des clubs a ainsi encore augmenté de 17%, en moyenne, par rapport à l’année dernière.
Ce sont toujours les Knicks qui sont en tête, l’équipe de James Dolan étant estimée à 4.6 milliards de dollars, alors que les Lakers sont à 4.4 milliards et les Warriors à 4.3 milliards. Suivent ensuite les Bulls (3.2 milliards), les Celtics (3.1 milliards), les Clippers (2.6 milliards) et les Nets (2.5 milliards).
Si la moyenne est de 2.1 milliards, on retrouve en queue de peloton les petits marchés : Memphis (1.30 milliard), New Orleans (1.35 milliard), Minnesota (1.38 milliard) ou encore Orlando (1.43 milliard).
Le Thunder, seule équipe à perdre de l’argent…
Surtout, avec le nouvel accord TV de 24 milliards conclu en 2016, et l’accord collectif qui a fait baisser la part des revenus allant aux joueurs de 57% à 51%, les équipes ne perdent plus d’argent. L’an passé, les profits opérationnels étaient ainsi en moyenne de 70 millions de dollars par équipe, en hausse de 15% par rapport à la saison précédente. Et 29 équipes sur 30 ont gagné de l’argent. La seule exception ? Le Thunder, qui a perdu 23 millions de dollars à cause de son énorme « luxury tax » de 61 millions de dollars.
Au total, les 30 équipes ont enregistré des revenus cumulés de 8.8 milliards de dollars l’an passé, une hausse de 10% par rapport à l’année précédente, et malgré les problèmes avec la Chine, ce montant devrait encore augmenter cette saison, l’argent gagné dans les salles étant en hausse de 8%, grâce notamment à l’ouverture du Chase Center, mais également aux rénovations effectuées par les Celtics, les Cavaliers, les Sixers ou encore les Wizards.
« Les bases de la NBA sont toujours solides et la ligue est extrêmement bien gérée », explique Sal Galatioto, président de la société de financement sportif Galatioto Sports Partners. « Elle a connu quelques soubresauts, mais elle reste un contenu médiatique très puissant et le plus grand sport international après le football ».
Le streaming mondial pour doubler les droits de diffusion ?
Et la chute des audiences TV ?
« Ces histoires autour des audiences NBA cette saison sont idiotes. Il s’agit d’un tout petit échantillon. C’est une ligue qui fonctionne toute l’année et qui offre des histoires toute l’année. Les prochains accords de la NBA avec les médias seront un ensemble d’accords très différents en raison de la diffusion en streaming. Il y aura un nombre croissant d’entreprises médiatiques qui voudront diffuser la NBA aux États-Unis et dans le monde entier », assure Lee Berke, consultant en médias sportifs chez LHB Sports, qui pense que la ligue pourra toucher jusqu’à deux fois plus annuellement que ce qu’elle gagne actuellement (2.7 milliards de dollars) sur ses droits de diffusion…
Et comme la NBA a imposé le basket comme le deuxième sport mondial après le football, et qu’elle gagne du terrain par rapport au football américain aux Etats-Unis grâce aux jeunes générations (la NFL est ainsi dix fois plus populaire que la NBA chez les plus de 35 ans mais entre 18 et 34 ans, c’est la NBA qui est préférée à 41% contre 38%, et c’est même 57% à 13% chez les 13-17 ans), basketteurs et propriétaires ne doivent pas se faire trop de soucis.