Alors que Carmelo Anthony a finalement atterri à New-York, on pourrait croire Donnie Walsh satisfait. Mais si le président des Knicks est tout de même heureux d’avoir bouclé le transfert de l’ailier, on sent que l’arrivée de Deron Williams aux Nets le gêne.
Surtout qu’il admet n’avoir même pas eu l’idée de contacter Utah.
« Non, je n’y ai pas pensé. Je n’y ai vraiment pas pensé, » confie-t-il au New-York Daily News. « J’aurais probablement dû à cause du départ de Jerry Sloan. »
Obnubilés par Carmelo Anthony, les Knicks en ont oublié tout ce qu’il y avait autour. Un transfert de Deron Williams était-il plus opportun pour l’équipe ? Personne ne peut le dire, mais envisager la possibilité n’aurait certainement pas été une mauvaise chose, et aurait même pû faire baisser les prétentions des Nuggets.
Obligé de démanteler l’équipe qu’il avait assemblée, Donnie Walsh ne considère pas Deron Williams comme une occasion manquée, même si on sent une bonne dose de frustration.
« Pas vraiment, » explique-t-il quand on lui demande s’il a des regrets. « Et je ne vais pas dire ce qui me vient à l’esprit. Mais quelque chose me vient à l’esprit. »
L’insistance de James Dolan pour recruter Carmelo Anthony, l’enfant de New-York, qui représente un produit marketing formidable au détriment de l’aspect sportif ? La volonté du propriétaire de sacrifier une bonne partie de l’équipe ? Le sentiment d’avoir trop donné ?
En tout cas, Donnie Walsh ne pouvait que saluer le trade de Billy King, son ancien protégé aux Pacers. Est-ce que c’était un super trade pour les Nets ?
« Oui, » se contente-t-il de répondre.