Le licenciement de David Fizdale est le dernier épisode de la série tragique qui entoure New York depuis plusieurs saisons. L’été 2019 était pourtant attendu avec des dollars à dépenser et de nombreuses stars sur le marché.
Mais aucune n’a voulu rejoindre les Knicks. Pis encore, Kevin Durant et Kyrie Irving ont préféré rejoindre le voisin de Brooklyn. Le premier cité avait notamment justifié son choix en assurant que la franchise mythique n’était pas « cool en ce moment ». Un sentiment que comprend Carmelo Anthony.
« Je ne suis pas surpris », a ainsi réagi l’ailier. « On a tous lu les déclarations de Kevin Durant. Qu’on soit d’accord ou non, les gens ont leur avis. On n’est pas dans la situation où New York peut attirer les joueurs facilement. Les joueurs d’aujourd’hui ne réfléchissent plus ainsi. Ils veulent une situation où ils peuvent s’amuser et ne pas avoir à gérer tout ça. Il faut aussi gérer ça à Brooklyn, mais ce n’est pas pareil. »
Pour résumer : les stars souhaitent avoir les avantages du grand marché que reste New York, sans les inconvénients des Knicks… « Tout le monde n’a pas les épaules pour les Knicks. Pas seulement les stars, mais même les « role players ». Je ne veux pas parler de la pression, mais de tout ce qui vient lorsqu’on porte ce nom sur sa poitrine. C’est difficile, chaque soir, pour les joueurs. Ils doivent faire avec les fans, avec ceux qui demandent la vente du club, tout en essayant de garder leur santé mentale. Alors qu’il y a ce nuage au-dessus du club. »
Un nuage qui s’appelle peut-être James Dolan…
Dès ce mardi soir, l’ailier affronte en tout cas les Knicks à Portland, mais c’est le 1er janvier 2020 qu’il retrouvera le Madison Square Garden pour des retrouvailles forcément spéciales.
« C’est toujours un moment important car tout le monde là-bas va regarder le match, même s’il est tard. C’est spécial pour ma famille, mes amis », annonce-t-il avant de revenir sur son passage. « Je voulais tenter ce défi. Que j’échoue ou non. Je voulais pouvoir dire que je l’avais fait. Tout le monde n’a pas cette mentalité. Je ne regrette rien. Sans cette expérience, positive ou négative, ce ne serait pas pareil aujourd’hui. »