Deux défaites de suite et un Nikola Jokic moins flamboyant que la saison passée avaient visiblement suffi à créer de l’inquiétude à Denver. Après la large victoire à New York, Michael Malone a donc réagi aux critiques.
Pour commencer, Il y a les performances du pivot, qui n’a pas eu besoin de forcer contre les Knicks, mais a rendu une copie de 6 points seulement. Avec 14.9 points par match cette saison, le pivot All-Star a fait chuter sa moyenne de plus de cinq points par rapport à la dernière campagne. Et à sept reprises déjà, il est resté sous la barre des 10 points. Sur l’intégralité de la saison passée, il n’avait connu que huit rencontres de la sorte. Y a-t-il un souci ?
« Il fait le bon choix », répond Mike Malone. « C’est ce que j’aime chez lui : il est collectif. Il personnifie ce dont on parle en terme de culture. Il faut continuer de jouer sur lui. Tout le monde dit qu’il n’est pas bon alors qu’il tourne à 16 points, 10 rebonds et 6 passes (14.9 points, 10.1 rebonds et 6.2 passes précisément). Il faut arrêter : des joueurs mauvais comme ça, avec de tels chiffres, je les prends tous les jours. Il ne shoote pas bien, mais il fait encore de bonnes choses et si on est à 14 victoires – 5 défaites, il en est grandement responsable. »
C’est justement le second grief fait aux Nuggets : ils sont moins impressionnants que la saison passée. L’attaque est moins tranchante – Nikola Jokic y est pour quelque chose – et l’impression collective aussi. Là encore, le coach tempère la situation car même si ce n’est pas faux, ses troupes sont installées à la deuxième place de l’Ouest.
« Peut-être avons-nous mis la barre trop haute car tout le monde pense que c’est la fin du monde. On est à 14-5, on a la deuxième défense de la ligue (la première en vérité, aux points encaissés et à l’efficacité) et notre meilleur joueur n’est pas à son meilleur niveau… »
Un constat qui rassure beaucoup plus qu’il n’inquiète en effet et que beaucoup d’équipes aimeraient partager.