Le Magic a raison d’en profiter : après une victoire contre les Warriors, les Floridiens ont enchaîné à Washington avec un match maîtrisé, marqué par une belle adresse aux tirs : 51% aux tirs, 48% à 3-points. Bien au-dessus des leurs moyennes cette saison, respectivement 42% et 31%, qui les plaçaient 29e de la ligue dans les deux catégories.
« On savait que les tirs allaient finir par tomber dedans, il faut juste être régulier » explique Aaron Gordon. « Les Wizards ont des chiffres impressionnants en attaque, mais on a su répondre. Evan est dans un très bon rythme, c’est beau de voir ‘Kelle passer son record en carrière dans sa ville, et D.J. (Augustin) nous a beaucoup aidés en sortie de banc. Tout le monde a joué pour l’équipe et a bien fait circuler la balle. »
Si le dernier nommé a mis son équipe à l’abri avec une bonne partie de ses 24 points (à 7/9 au tir) dans le dernier quart-temps, Orlando a une nouvelle fois été porté par les deux autres.
Evan Fournier ne s’est jamais senti aussi bien au tir
Depuis la série de quatre défaites de rang du club il y a un mois, qui lui donnait alors un bilan de 2-7, Evan Fournier affiche des stats impressionnantes sur les 12 rencontres qui ont suivi : 23.4 points à 51% aux tirs et 51% également à 3-points avec plus de 7 tentatives par match. Il a ainsi passé trois fois la barre des 30 points sur les quatre derniers matchs. Est-ce la meilleure série de sa carrière ? « Au niveau du tir, oui c’est sûr » répond-il. « J’ai connu des bons passages, mais je me sens vraiment bien en ce moment. »
La carrière de Markelle Fultz est plus courte mais le premier choix de draft 2017 suit le Français dans son sillage : sur les neuf derniers matchs, il tourne à 15 points de moyenne à 53% aux tirs. Et hier, sur ses terres, devant ses proches, il a battu son record en carrière avec 20 points. « J’ai croisé le regard de beaucoup de gens de ma famille, et ça m’a réchauffé le cœur qu’ils puissent me voir jouer au basket, heureux de faire ce que j’aime » confie-t-il.
« C’est énorme, et ça traduit tout le travail que j’ai fourni, celui de l’équipe, et l’opportunité qu’elle m’a donnée » résume l’ancien Sixer. « Je ne pourrais rien faire sans mes coéquipiers. Ils me donnent la balle quand je suis ouvert et ce sont des super camarades. »
Les deux hommes sont en forme, et ça tombe bien car il faut compenser la perte de Nikola Vucevic pour plusieurs semaines, et Orlando affiche un bilan de 7-4 depuis son mauvais départ. Il y a beaucoup de succès contre des équipes plus faibles, mais c’est aussi là que se joue la saison du Magic.