Danny Ainge reconnait qu’il aurait dû chambouler l’effectif des Celtics l’an passé

Après avoir échoué de peu à atteindre les Finals 2018, les Celtics comptaient sur les retours de blessure de Kyrie Irving et Gordon Hayward pour passer cette dernière étape, aux côtés de Jayson Tatum, Jaylen Brown, Al Horford, Terry Rozier ou Marcus Smart. Problème : ça ne s’est pas du tout passé comme prévu et Boston a en fait régressé…

Beaucoup a déjà été dit sur cette décevante saison, tout le monde admettant que le groupe ne fonctionnait simplement pas voire qu’il était difficile à aimer, et Danny Ainge confirme aujourd’hui qu’il n’aurait pas dû garder un effectif aussi dense, qui manquait clairement de hiérarchie.

« Je pense qu’avec le recul, nous aurions dû nettoyer un peu le roster afin de faciliter la tâche à Brad (Stevens), et lui permettre d’entraîner avec plus de joie », explique ainsi le GM. « Ça ne collait simplement pas. C’était simplement comme ça, je le savais, et on en discutait ».

Avec une flopée de joueurs frustrés par leur rôle, Brad Stevens n’arrivait pas à satisfaire tout le monde et, dès le début de saison, le coach a bien compris qu’il aurait du mal à porter tout le monde à bon port.

Trop de joueurs, pas assez de minutes et de responsabilités

Mais comme l’équipe semblait avoir trouvé une certaine dynamique en janvier et février et qu’elle est arrivée avec un bilan de 37 victoires pour 21 défaites à la pause du All-Star Game, Danny Ainge a préféré ne pas appuyer sur le bouton rouge, et ne pas faire de changement dans ce groupe qui ne vivait pourtant pas bien.

« C’est pour ça que je n’ai pas fait d’échange, mais avec le recul, c’est sûr, j’aurais dû » confirme-t-il.

Mais quels échanges aurait-il pu faire ? Difficile de le voir se séparer de Kyrie Irving, Marcus Smart ou Al Horford en cours de saison, des jeunes comme Jaylen Brown ou Jayson Tatum ou d’un Gordon Hayward en difficulté suite à son retour de blessure. Sans doute que ce sont Terry Rozier et Marcus Morris qui auraient donc dû faire leurs valises pour permettre à Brad Stevens de simplifier ses rotations à la mène et sur les ailes.

Ça n’aurait peut-être pas sauvé la saison de Boston, mais ça aurait sûrement évité des mois de frustration en interne, conclus par ce départ de Kyrie Irving que Danny Ainge refuse toujours d’accabler.

« Je pense que c’est idiot que Kyrie soit pris pour cible, simplement parce qu’il n’est plus avec nous cette saison » répète ainsi le dirigeant. « Je blâme tous les joueurs, et je me blâme moi-même ».