John Beilein, le coach des Cavaliers, l’a connu et dirigé à l’époque de Michigan. Pourtant, le scouting des Cavaliers n’était clairement pas au point. Une image montre même les assistants cherchant sur Internet des informations sur lui. Duncan Robinson a donc allumé de loin la défense de Cleveland. Les deux premiers shoots sont certes contestés, mais les quatre suivants sont pris dans un fauteuil.
« Breaking News : Duncan Robinson sait shooter », s’énerve le coach des Cavaliers. « Donc comment peut-on lui offrir autant de tirs en première mi-temps ? » Résultat : il est devenu bouillant et a inscrit sept paniers primés en second quart-temps, et huit au total en premier acte. Avec un dernier de très loin. Deux records pour le Heat, anciennement détenus par Wayne Ellington depuis avril 2018. « En terme de shoot, la première mi-temps fut spectaculaire », relate Erik Spoelstra. « C’est un contexte différent, mais j’avais l’impression de voir Mike Miller, avec un joueur de sa taille qui peut envoyer de loin. »
Le dixième pour quelques secondes
Comme la rencontre fut pliée dès la pause, Duncan Robinson n’a pas eu besoin de forcer en seconde mi-temps. Il termine avec neuf paniers à 3-pts (sur quinze tentatives) et un nouveau record en carrière de 29 points. « J’étais ouvert et mes coéquipiers m’ont mis en bonne position », commente-t-il. « On a la sensation de shooter dans un océan. Bien évidemment, ce ne sera pas comme ça chaque soir, donc il faut en profiter quand ça se présente. »
Un regret peut-être ? Ne pas avoir égalé le record de franchise, de dix shoots à 3-pts, toujours en possession de Mario Chalmers et Brian Shaw. « Je voulais monter à dix. J’aurais dû lâcher ce dernier un peu plus vite. » Car en effet, le joueur de Miami fait référence à son dixième panier inscrit, en fin de match, mais refusé pour une violation du chrono des 24 secondes. La soirée aurait alors été plus que parfaite.