Une adresse catastrophique à 3-points côté Sixers permet à Cleveland de prendre confiance dans ce match. C’est dommage car, pour une fois, les hommes de Brett Brown font bien circuler le ballon mais ils ne mettent pas leurs tirs ouverts. Pour les Cavs, c’est Tristan Thompson qui fait l’essentiel du boulot dans la raquette et il force Embiid à défendre (17-10). Les prises à deux sur le pivot camerounais sont bien exécutées et la star de Philly peine à trouver ses coéquipiers ouverts. Le coach des Sixers décide d’apporter de la fraîcheur avec James Ennis III et Matisse Thybulle.
Les deux hommes changent le visage du match et libèrent les Sixers. Même si l’adresse est toujours absente, les deux remplaçants apportent énormément d’intensité défensive. Grâce à eux deux, Philly obtient des situations de transition et Ben Simmons ou Josh Richardson en profitent pour alimenter la marque. La défense des Cavs a du mal à se mettre en place face à la vitesse d’exécution adverse. Cela permet à Embiid de jouer avant que ses adversaires aient le temps de venir à deux. Le Camerounais monte en puissance et son équipe aussi (24-21).
Le match catastrophique de Tobias Harris
Même si Thompson continue de faire mal, Philadelphie semble contrôler la situation. Car Ben Simmons est dans un grand soir pour son retour sur les terrains. Le meneur des Sixers relance chaque action et se permet même de scorer. Son jeu libère ses coéquipiers et Philadelphie fait l’écart. Trouvé par Harris, l’Australien s’envole même claquer un alley oop pour mettre le feu au Wells Fargo Center (42-33). On pense alors que les Sixers vont faire le trou, mais c’était sans compter sur le bras magique de Kevin Love ou la vitesse de Collin Sexton. Cleveland s’accroche et malgré un panier pratiquement au buzzer de Joel Embiid, les Cavs ne sont pas largués au score (54-48).
Problème, l’adresse n’est toujours pas au rendez-vous et les pertes de balles s’enchaînent. À l’image d’un Tobias Harris qui inquiète tir après tir. Heureusement, Joel Embiid répond à l’appel et score comme bon lui semble (62-53). Harris pas adroit, Brown fait en sorte que Furkan Kurkmaz soit trouvé sur les systèmes. Le Turc ne se fait pas prier pour rendre la confiance à son coach. Ses 8 points consécutifs, permettent à son équipe de garder les commandes, malgré la montée en température de Kevin Love.
Mais cette équipe n’est pas sereine. Malgré un soupçon d’adresse, les Sixers jouent moins bien qu’en première mi-temps. L’absence de Horford se fait ressentir. Dès qu’Embiid sort, Love et Thompson s’amusent dans la raquette et l’avance des 76ers ne cesse de fondre. Le tir à 3-points de Richardson redonne un coup de boost aux fans. Mais on sent quand même un peu d’inquiétude du côté des locaux (82-78).
Les Cavaliers passent devant…
L’entame de ce dernier quart temps est catastrophique pour les coéquipiers d’Embiid. Même lui n’y est plus du tout et il enchaîne les mauvaises décisions en attaque. En face, Jordan Clarkson est en feu et il permet à son équipe de prendre les devants à la surprise générale et dans une ambiance glaciale (87-82). C’est la panique à bord chez les Sixers qui déjouent complètement… Même si Embiid tente d’éteindre le feu dans la maison, la confiance est du côté des Cavaliers portés par un très bon Sexton dans ce money time (97-92).
Transparent et inquiétant, depuis le début du match, Harris sort de son silence en marquant deux paniers de rang et redonne espoir à tout le Wells Fargo Center.
Philadelphie a une minute pour l’emporter et éviter une défaite qui ferait tâche. Les Sixers s’arrachent par deux fois en défense mais Richardson à 3-points et Embiid sous le cercle n’arrivent pas à scorer. Heureusement, le natif de Yaoundé se bat au rebond et Simmons obtient l’entre-deux. L’Australien le remporte et offre une balle de match à son équipe. Brown demande un système exécuté à la perfection par ses hommes. Harris trouve Embiid sur une relation poste haut/poste, et le pivot marque le dunk de la victoire (98-97). Kevin Love a la balle de match mais son tir à 3-points touche le fond du cercle. Phily l’emporte mais pour la manière, on repassera.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.