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David Fizdale assure garder le soutien du GM et du président des Knicks

Malgré un nouveau début de saison compliqué pour ses troupes, David Fizdale assure garder le soutien de Scott Perry et de Steve Mills en interne.

Avec leur septième défaite sur leurs huit premiers matches, cette nuit à Detroit, les Knicks disposent désormais du titre peu élogieux de pire franchise du début de saison. Le début d’enthousiasme estival, né avec la signature de plusieurs joueurs prometteurs, semble aujourd’hui lointain. Déjà, quelques chants « Fire Fizdale » (« Virez Fizdale ») résonnent dans le Madison Square Garden.

Ciblé depuis le début de saison pour ses choix, en particulier à la mène, le coach ne semble pas trop inquiet. La raison ? Le soutien du GM Scott Perry et du président de la franchise, Steve Mills. « Ils me soutiennent énormément, on parle tous les jours », rapportait David Fizdale, en amont de la rencontre face aux Pistons. « Tout le monde est soudé en interne, c’est ce qui fait la beauté de notre franchise. Ils voient tout le travail effectué ».

Les chants qui réclament son licenciement ? « Je n’y pense pas », évacue le coach à la tête d’un bilan de 18 victoires et 72 défaites dans son mandat new-yorkais. « J’étais davantage préoccupé par notre performance. Je ne peux pas me laisser dépasser par les ressentiments de chacun ».

18 victoires en 90 matches

Ses dirigeants ne sont pas les seuls à afficher leur soutien. Son homologue des Pistons, Dwane Casey, voit par exemple en David Fizdale « l’un des meilleurs coaches de la ligue, un professeur génial. C’est la même chose pour chacun d’entre nous. Quand vous avez autant de nouveaux joueurs, ça prend du temps. »

La « patience », maître-mot chez les Knicks depuis plusieurs années maintenant, est toujours d’actualité à New York. « On a un groupe avec beaucoup de caractère », estime David Fizdale. « C’est juste une question de temps avant qu’ils ne se trouvent ».

Du temps, il en a eu. Le problème, c’est qu’après 90 matches, son bilan est peu reluisant : 18 victoires pour 72 défaites. Au-delà des chiffres, c’est la méthode qui inquiète. L’ancien assistant d’Erik Spoelstra multiplie les expériences et il est bien difficile de lire son projet. Il n’y a pas de cinq figé, et cette nuit, Mitchell Robinson est revenu dans le cinq de départ. Ces changements incessants limitent les possibilités de créer des automatismes, et perturbent les joueurs. À New York, sous David Fizdale, il n’y a jamais vraiment eu de hiérarchie et seul R.J. Barrett semble aujourd’hui intouchable et incontestable.

« On essaie de se projeter sur le long terme »

Au niveau du jeu, mêmes incohérences. Face à Detroit la nuit dernière, ou Sacramento la semaine dernière, l’équipe s’appuie rarement sur ses points forts. Ça bricole, et le talent individuel fait la différence. Il n’y a pas de liant entre les joueurs. En défense, ça communique peu, et les « switchs » sont mal maîtrisés. Cette nuit, Andre Drummond s’est retrouvé plusieurs fois seul face à Frank Ntilikina, et il en a évidemment profité.

Alors que les Knicks se préparent à affronter vendredi le duo Porzingis-Hardaway Jr, deuxième à l’Ouest avec Dallas, David Fizdale préfère ne pas y penser… « Je vais d’abord revoir ce match, et on parlera de Dallas demain » a-t-il prévenu. Quant à Julius Randle, il exprime déjà toute sa frustration. « Je veux juste gagner des matches… C’est dur… On essaie de se projeter sur le long terme et la fin de saison, et on avance, étape par étape. Mais à court terme, c’est dur de perdre« .

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