Attendus comme des trouble-fêtes à l’Ouest, les Pelicans sont derniers de leur conférence après deux semaines de compétition : ils n’ont gagné qu’une fois sur leurs sept premières sorties. La faute, en partie, à cette blessure de Zion Williamson qui leur a fait beaucoup de mal. Ou encore aux difficultés rencontrées par le vétérans J.J. Redick et Jrue Holiday, qui tournent tous les deux à moins de 40% aux tirs, avec respectivement 14.2 et 10.6 points de moyenne.
Deux joueurs dont Alvin Gentry attendait plus sur le terrain, mais aussi en dehors sûrement : « On cherche encore le gars qui se mettra en avant du point de vue du leadership » a confié l’entraîneur après la défaite de la nuit dernière à Brooklyn. « Jrue est un bon leader car il montre l’exemple sur le terrain. Mais on a besoin de ce gars qui prendra la parole en face des autres pour dire les choses. On cherche encore. »
Une crise pour mieux se relancer ?
« Cela étant dit, il faut jouer, c’est le plus important » ajoute Alvin Gentry. « À ce niveau, tu dois être ton propre leader, tu dois te demander ce que tu peux faire pour aider l’équipe à gagner. »
C’est ce qu’espère aussi Jrue Holiday justement. « Je suis content que tout ça arrive maintenant parce que ça va nous donner du caractère » explique-t-il.
« C’est mieux de connaître ça maintenant que plus tard. Ce n’est pas la première fois qu’on commence lentement et qu’on met du temps à trouver notre rythme » rappelle l’arrière, qui joue dans le bayou depuis 2013. « On espère basculer du côté de la victoire mais avec les blessures, on doit trouver notre rythme. » Et un leader vocal, donc.