Les Nets résistent au récital de Brandon Ingram

La rencontre démarre sur un faux rythme, et prend les allures d’un concours de tirs à 3-points. Brandon Ingram prend ses aises des deux côtés du terrain, et ce n’est pas du goût de Kenny Atkinson qui demande un rapide premier arrêt de jeu. Les deux équipes commencent à se lâcher, et le jeu léché en attaque des Pelicans est agréable à voir (14-14). Mais les Nets ont plus d’un tour dans leur sac, et Kyrie Irving, puis Joe Harris, qui met une très grosse intensité en défense, aident les leurs à hausser leur niveau de jeu : le public de Brooklyn apprécie.

Le ballon circule bien, les automatismes peu présents lors des rencontres précédentes commencent à se mettre en place, et les Nets montrent un bien meilleur visage (26-21). Les Pelicans bafouillent leur basket : Lonzo Ball galère en défense, Frank Jackson ne distribue pas bien le jeu… Bref, les Nets peuvent mettre en place leurs systèmes sans trop de soucis pour l’instant. Après douze minutes, les locaux sont devant (33-27).

Les remplaçants des deux formations sont sur le parquet, mais l’efficacité offensive n’est pas au rendez-vous. DeAndre Jordan colle deux bâches à Josh Hart, mais le score ne bouge quasiment pas, les défenses prenant le pas sur les attaques (38-29). Ingram se joue de Kurucs sur trois actions de suite, et voici les visiteurs qui retrouvent un momentum, alors que coach Atkinson demande à ses joueurs de mettre plus de concentration dans leur défense collective.

Malgré quelques actions bien exécutées en attaque, les visiteurs sont toujours derrière au score, et Jarrett Allen, sur un dunk féroce, donne de nouveau une marge de trois possessions à Brooklyn (50-41). Les Pelicans lâchent prise, la défense de Brooklyn est bien en place, et l’écart enfle pour atteindre les 17 points à la pause (67-50).

De +20 à… +2

Après avoir complètement raté les dernières minutes à la pause, les Pelicans se doivent de réagir. Sauf que les hommes de Gentry sont hors du coup, et font n’importe quoi des deux côtés du terrain. Sur un nouveau panier primé de Joe Harris, les visiteurs sont largués (75-55).

Alvin Gentry cherche des solutions, il opte pour Jaxson Hayes pour remplacer un Jahlil Okafor en souffrance face aux intérieurs adverses. Et ça marche puisque les Pelicans se réveillent à coup de… 3-points ! Lonzo Ball, Frank Jackson et l’inévitable Ingram dégainent tour à tour, et les Pelicans reviennent à trois possessions (89-80). Le duo Harris-Allen réveille le Barclays Center après un nouveau tir du parking du premier, et d’un dunk sur jeu posé pour le second. Irving y va de ses drives incisifs et poursuit sa belle série au scoring (31 points après trois quart-temps), mais après un bon run des visiteurs menés par Jackson et J.J. Redick, la Nouvelle Orléans n’est plus qu’à six points des Nets (104-98).

Caris LeVert prend ses responsabilités en cette entame de dernier quart, mais clairement les Nets commencent à douter. LeVert est le seul à tirer son épingle du jeu au scoring et il redonne une petite avance aux siens (116-109). Ingram est en feu, plante d’où il veut et Irving ne met plus rien. Après une nouvelle action d’Ingram et un ballon perdu par Spencer Dinwiddie, Kenny Atkinson demande un arrêt de jeu car son équipe n’a plus que deux points d’avance (121-119).

Caris LeVert n’a pas peur de prendre des tirs, et Brandon Ingram lui répond immédiatement. L’ancien Laker est en feu, mais Joe Harris est trop souvent laissé seul, et punit de loin. Les Nets peuvent respirer, la victoire est obtenue malgré quelques sueurs froides (135-125).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.