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26 octobre 1984, la NBA découvre Michael Jordan

NBA – L’histoire retient que c’est le 26 octobre 1984 que Michael Jordan a disputé son premier match NBA, avec les Bulls. C’était au vieux Chicago Stadium face aux Bullets, les anciens Wizards.

C’est un 26 octobre, en 1984, que Michael Jordan a débarqué en NBA. Le même soir qu’un certain Charles Barkley ou qu’un John Stockton. Une soirée riche en découverte de futures légendes.

Troisième choix de la Draft, le numéro 23 des Bulls a déjà un beau palmarès : champion NCAA avec North Carolina et champion olympique à Los Angeles. C’est peut-être pour cette raison que les Bullets, ses premiers adversaires, vont multiplier les prises à deux pour sa première au Chicago Stadium.

Une sorte de bizutage dont il s’était plutôt bien sorti avec 16 points, certes à 5 sur 16 aux tirs, mais avec 6 rebonds et 7 passes, mais aussi 4 contres et 2 interceptions ! Et surtout la victoire (109-93).

Ce soir-là, les dirigeants et le public avaient tout de même tremblé. Dès les premières minutes, Michael Jordan avait carrément décidé de s’attaquer au rugueux Jeff Ruland, sorte de petit frère de Bill Laimbeer. En voulant le posterizer, il retombe méchamment sur le dos.

Un gros tampon en guise de bienvenue !

« Il prit son envol sur la gauche pour monter au dunk sur la tête du robuste pivot des Bullets, Jeff Ruland. Ce dernier haussa les épaules face à cette intrusion et envoya Michael au sol » raconte Roland Lazenby dans la biographie « Michael Jordan, The Life ». « Le Stadium devint d’un seul coup silencieux tandis que Jordan gisait, inerte, sur le sol. Il finit par se relever. Plus tard, il se plaignit de douleurs au cou et à la tête. Ruland et lui affirmèrent tous les deux, par la suite, que le contact n’était pas volontaire. Cependant, c’était le signal d’un nouveau schéma : Jordan atteignant la cime des arbres pour attaquer le cercle et les arbres faisant savoir ce qu’ils en pensaient. Après 7’27 de jeu dans le premier quart-temps, il marqua son premier panier en NBA, un shoot à 3,50 mètres côté droit. À partir de là, sa nervosité le rendit irrégulier aux tirs. Michael n’en réussit que 5 sur 16. Il marqua 16 points, adressa 7 passes et prit 6 rebonds. Il perdit également 5 balles, en plus de ses 9 shoots ratés. Pourtant, les fans en avaient eu pour leur argent. « Ça a été un bon début pour ma carrière, dit-il après coup. Mon principal objectif était de faire en sorte que tout le monde soit dedans ce soir. D’abord, veiller à ce que l’on se donne à fond. Puis servir les pivots. Là, tout se met en place. » À coup sûr, une chose allait changer. Dans ce premier match, le ballon avait passé beaucoup de temps dans les mains de ses coéquipiers. »

Face aux Bullets, ce sont les regrettés Orlando Woolridge et Quintin Dailey qui terminent meilleurs marqueurs de Chicago, mais comme le sous-entend Roland Lazenby, Michael Jordan va vite prendre les clés de l’équipe. Dès son troisième match, il plante 37 points dans une victoire face aux Bucks. Il faut dire que quelques jours auparavant, face à cette même équipe, il avait envoyé un vilain airball sur le tir de l’égalisation. Déjà une première vengeance…

Il plante 45 points dès son 9e match

« Milwaukee possédait le meilleur défenseur de l’année, Sidney Moncrief » racontait il y a quelques années Rod Thorn, l’homme qui a drafté Michael Jordan. « Ils avaient fait des prises à deux sur lui en deuxième mi-temps dès le milieu de terrain. Malgré ça, ils n’arrivaient pas à l’arrêter. Ils avaient Moncrief, Pressey, Junior Bridgman, et Don Nelson était un dingue de défense à cette époque. Quoi qu’ils fassent, il marquait ! Dans le quatrième quart-temps, il a dû leur marquer 15, 16, 17 points, et il a gagné le match à lui tout seul. Là, je me suis dit qu’on n’avait vraiment récupéré un sacré joueur. »

En fait, il va inscrire 20 des 26 derniers points de son équipe, et quelques jours plus tard, pour sa neuvième sortie en NBA, il inscrit carrément 45 points aux Spurs, tout en captant 10 rebonds !

Lors de ce premier road trip en carrière, il passe par Los Angeles, et c’est lui qui inscrit les deux paniers qui permettent aux Bulls de battre les Clippers, puis Chicago s’impose d’un petit point face aux Lakers. Les Lakers de la grande époque, et lorsqu’il revient à Chicago, il plante le panier de la victoire face aux Knicks ! Le phénomène est lancé, et il terminera la saison avec 28.2 points de moyenne, finissant sur le podium des meilleurs marqueurs.

La suite appartient à l’Histoire.

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