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Erik Spoelstra pense que Pat Riley ne reçoit pas le crédit qu’il mérite

Le coach du Heat loue le travail et la philosophie du patron de la franchise, qui maintient ainsi Miami parmi les équipes les plus solides de la ligue depuis très longtemps.

Actuellement, Erik Spoelstra partage avec Rick Carlisle la seconde longévité la plus impressionnante de la ligue, avec 11 saisons passées sur le même banc. Bien évidemment, les deux tacticiens sont derrière l’inoxydable Gregg Popovich, attaché au banc de San Antonio depuis 1996.

Le coach du Heat est ainsi resté en place, grâce à son talent et ses résultats, mais aussi car Pat Riley a confiance en lui. Pourtant, il est bien conscient qu’il aurait pu perdre sa place lors des saisons de l’époque « Big Three ».

« Ce n’est pas de la science-fiction. C’est une réalité », constate le double champion NBA. « Je l’ai su. Si ce n’était pas dit, c’était connu. Ils n’auraient pas voulu le faire, mais si on ne passe pas l’obstacle, d’une manière ou d’une autre, un changement doit avoir lieu. Je le comprends. C’est le business. »

C’est alors que la fidélité de Pat Riley entre en scène. Bien que la pression était énorme, notamment celle appuyée de LeBron James, et que l’échec en Finals 2011 fut retentissant (contre Rick Carlisle et Dallas justement), Erik Spoelstra n’a jamais reçu de coup de couteau dans le dos.

« On veut toujours un brin de fidélité. Dans des séries difficiles, où il y a des tournants, on espère le soutien des gens pour lesquels on travaille. Riley et Micky Arison sont parmi les meilleurs tandems de propriétaire/président du monde sportif. Ils comprennent le besoin de stabilité. Ils affrontent les tempêtes. J’étais en difficulté cette première année (2010-2011), surtout en Finals. Mais il y a aussi les séries dans lesquelles on était mené. Je pense à Boston par exemple. La marge était fine : une action par ci, une action par là, un shoot qui rentre ou non. J’aime mes patrons car ils assurent mes arrières. »

Et de conclure par un nouvel éloge de l’ancien coach des Knicks, du Heat ou des Lakers.

« Il est le Bill Walsh (ancien entraîneur mythique en NFL) de la NBA. Il a tout systématisé. Il a tellement apporté à la préparation, au sens du détail, à la défense. Rien que sa façon de se présenter : une sorte de PDG sur un banc, qui préside son staff et laisse ses assistants s’occuper de gros dossiers. Il a modernisé tout ça. Malgré ça, je pense qu’il ne reçoit pas assez le crédit qu’il mérite. »

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