Les forfaits et la « défaite » à l’entraînement face à des joueurs de G-League pouvaient laisser planer un doute sur la qualité de cette cuvée 2019 pour Team USA. Si un simple match amical contre l’Espagnol n’est pas une garantie suffisante, néanmoins, la victoire de la troupe de Gregg Popovich fut rassurante, sur le fond et la forme.
La sélection américaine a affiché ses qualités dans le jeu collectif, en terme d’adresse et réussi quelques belles séquences en défense. À confirmer donc en Australie puis en Chine. Ce qui semble être la politique prônée par Harrison Barnes, motivé par les doutes ambiants.
« On entend les critiques », confirme l’ailier des Kings. « On est 14 joueurs pour le moment et on va aller en Australie pour continuer d’être meilleur, de se rapprocher sur et en dehors du terrain. On est plus motivé que jamais pour conserver ce standard de la médaille d’or imposé par les autres équipes. Elles ont gagné la Coupe du monde et les Jeux olympiques plusieurs fois, et on veut les imiter désormais. »
Comme Team USA est moins fournie en talent offensif que les années précédentes, la défense sera toujours un excellent moyen de faire la différence.
C’est toujours une des forces de la sélection américaine depuis maintenant plus d’une décennie. Quand les gros matchs montrent leur nez, le pressing devient étouffant, la pression constante, les mains sont très actives et les adversaires craquent et perdent des ballons. C’est aussi un excellent moyen de démontrer sa motivation, comme Harrison Barnes le souligne. Premier test réussi : Ricky Rubio et compagnie n’ont shooté qu’à 40 % de réussite.
« Je pense qu’on peut être excellent en défense », explique Kyle Kuzma. « C’est une des choses qu’on va démontrer au monde encore davantage en Chine. »