Les Blazers comptent beaucoup sur Anfernee Simons et Zach Collins

Les Blazers ont fait quelques acquisitions cet été pour renforcer leur effectif : Pau Gasol, Mario Hezonja, Kent Bazemore, Hassan Whiteside et Anthony Tolliver ont rejoint l’Oregon, ainsi que le premier tour de Draft Nassir Little. Néanmoins, le GM du club Neil Olshey compte tout autant sur la progression en interne de ses jeunes afin de franchir un cap, plus précisément celles de Zach Collins et Anfernee Simons.

Le premier s’est imposé dans la rotation de Terry Stotts sans faire de bruit, avec 18 minutes de temps de jeu sur 77 matchs l’an passé, y compris dans les joutes de playoffs, où il s’est montré sous son meilleur jour.

« Zach a prouvé qu’il avait progressé offensivement et défensivement, il est largement en avance sur la plupart des jeunes joueurs de cette ligue » estime le GM, qui voit le 10e choix de Draft 2017 comme le complément idéal à ses scoreurs. « Sa présence défensive est parfaite dans notre système. Dame, C.J. et Rodney forment une puissance de feu à l’extérieur, et à côté de ça il y a deux défenseurs d’élite, Hassan et Zach. »

Ces cinq-là sont-ils ceux qui commenceront les matchs l’an prochain ? Possible, et c’est Zach Collins qui va être content, lui qui se voyait dans le cinq majeur à la rentrée. « Il est temps pour lui d’être titulaire et de faire grimper notre potentiel sur ce poste 4 » déclare Neil Olshey.

« Anfernee Simons était le meilleur joueur à Las Vegas »

Drafté un an après lui, sans être passé par la case NCAA, Anfernee Simons n’en est pas encore là.

« C’était un choix de Draft de fin de premier tour, il n’a pas été dans une grande fac, on n’a pas parlé de lui sur ESPN pendant une saison. Il est sorti de nulle part. » Et c’est Neil Olshey qui a choisi de miser sur lui, persuadé qu’il draftait le joueur le plus talentueux depuis son arrivée à la tête de l’équipe.

Il faudra attendre pour savoir si l’arrière lui donnera raison, mais après un an en couveuse, le GM est ravi des progrès du débutant. Des progrès constatés à l’entraînement, mais aussi en match en fin de saison (ses 37 points lors du dernier match de saison régulière) et en Summer League, avec notamment une sortie à 35 points.

« Pour moi, il était le meilleur joueur à Las Vegas, et je crois qu’il n’y a même pas à réfléchir là-dessus » considère son boss, qui veut lui donner des responsabilités mais sait aussi que la route est encore longue pour le joueur de tout juste 20 ans. « On a besoin de lui donner du pouvoir. Il y aura des hauts et des bas avec lui, mais c’est notre gars. »

C’est pour ça qu’il a refusé toutes les offres le concernant cet été : Neil Olshey est persuadé de posséder deux pépites entre ses mains, et il n’est pas prêt de les lâcher.

Crédit photo : Sam Forencich/NBAE via Getty Images