Le Thunder en mode paratonnerre

A ceux qui doutaient qu’une équipe aussi jeune puisse avoir du caractère, le Thunder leur a envoyé un message fort cette nuit. Par deux fois, au début de chaque mi-temps, les coéquipiers de Shai Gilgeous-Alexander ont été menés de 14 points. Par deux fois, les leaders de la conférence Ouest n’ont pas craqué, et malgré la maladresse de cadres, ils ont arraché la victoire, et récupéré l’avantage du terrain.

« Il n’y a rien de confortable en playoffs », rappelle Mark Daigneault. « Notre capacité à encaisser les premiers coups de poing, et à ne pas pouvoir revenir dans le match pendant un long moment, mais à résister a été très importante. Dans le quatrième quart-temps, l’attaque a changé les choses pour nous ».

Résister quand on a le vent de face

Pour le coach du Thunder, c’est important de gagner des rencontres lorsqu’on est très maladroit : 38% aux tirs, dont 26% à 3-points. « C’est là que la confiance entre en jeu et que nous avons une capacité hors du commun à rester ensemble. La majorité du match n’a pas été à notre avantage. La capacité à résister quand vous avez le vent de face est le signe d’une maturité incroyable. »

A l’image de Gilgeous-Alexander, le Thunder ne sort jamais de son cadre. Aucun joueur ne sort de son rôle, et c’est la force de cette équipe. « Nous n’avons rien lâché », insiste SGA. « Nous avons continué à travailler, nous avons pris les choses en main, possession par possession. Et finalement, le match a tourné en notre faveur. »

Tout l’inverse des Mavericks qui n’ont pas réussi à mettre K.O. leurs adversaires, et ont fini par craquer. A l’image de ces 11 lancers-francs ratés ! « Nous avions le match en main et nous le contrôlions », regrette Kyrie Irving. « Nous n’avons tout simplement pas réussi à faire assez d’actions ‘clutch’ dans la dernière ligne droite. Nous avions suffisamment bien joué pour obtenir la victoire pendant la majeure partie du match, mais nous n’avons pas réussi à finir le travail. »