Marcus Morris s’explique sur sa volte-face

Même si ce fut moins rocambolesque et animé, Marcus Morris nous a fait une « DeAndre Jordan » cet été. L’ancien ailier des Celtics a donné son accord verbal à une franchise, avant de les planter et de signer ailleurs. C’est ce qu’avait fait DeAndre Jordan en 2015 aux Mavericks, préférant finalement prolonger avec les Clippers.

Cette fois, Morris assure que les Spurs étaient au courant de tout. « J’ai de bonnes relations avec ces gars et j’ai beaucoup de respect pour Gregg Popovich, RC Buford et Brian Wright » explique le frère de Markieff à The Athletic. « La première chose que j’ai faite quand j’ai su que je prenais une autre direction, c’est de les appeler et de m’assurer qu’ils soient au courant. Il n’y avait aucune ombre. Aucun manque de respect. J’ai eu de grandes discussions après coup, et tant que j’ai le sentiment d’être clair avec eux et de leur avoir dit la vérité, je me sens bien à l’idée de passer à autre chose. »

Quelle est cette vérité justement ? Pourquoi accepter un contrat de 20 millions sur deux ans avec San Antonio, une franchise réputée, pour finalement se raviser et rejoindre New York pour un an et 15 millions de dollars ? « J’avais le sentiment que je n’avais rien d’autre » se justifie-t-il à propos de son premier accord. « A ce moment-là, je n’avais que la proposition des Spurs. Ça ne se passait pas comme je l’avais prévu, et je n’avais pas pris le bon chemin. »

Je voulais jouer près de chez moi

Il confirme tout de même qu’il y avait une autre offre de trois ans des Clippers sur la table, mais en aucun cas, c’est son désormais ancien agent, Rich Paul, qui l’a contraint à ne pas l’accepter.

« Il n’y a rien de vrai dans toute cette histoire, comme quoi Rich ne voulait pas que je rejoigne les Clippers, et que je ne me retrouve pas face à LeBron. Il ne m’a jamais empêché d’accepter cette proposition. Depuis que je le connais, et ça reste quelqu’un pour qui j’ai de l’affection et ça reste un pote, il a toujours été de très bon conseil. Il m’a dit qu’il voulait que j’accepte l’offre des Clippers. C’était son conseil. C’était mon choix, et il fallait que je fasse ce qu’il y avait de mieux pour moi et ma famille. »

Selon lui, la famille est justement ce qui l’a incité à rejoindre New York. « Avec Popovich, on a eu une longue conversation. Sur tout, et pas uniquement le basket. J’ai beaucoup d’affection pour cette franchise, et cette chance qu’ils m’ont offerte de porter leur maillot. Ca faisait partie du processus. Avec Fizdale, c’est le seul coach avec qui j’ai discuté. Je voulais jouer près de chez moi. Je suis de Philadelphie, et je vais beaucoup voir ma famille. »