En début de carrière, Willie Green ne pouvait pas supporter Monty Williams

Assistant aux Warriors depuis 2016, Willie Green va faire un sacré saut dans le vide en passant de Golden State à Phoenix cet été. De la meilleure à la pire équipe de la conférence Ouest, tout simplement.

Mais l’ancien joueur des Sixers ou des Clippers notamment a été séduit par une vieille connaissance, Monty Williams. Le nouveau coach de Phoenix a coaché Green, à New Orleans, en 2010-2011 et l’a marqué par son charisme.

« Monty, c’est une présence », observe-t-il dans The Athletic. « Dès qu’il arrive dans une pièce, on sait que c’est quelqu’un d’unique. À force de le suivre, d’apprendre à le connaître, on sait qu’il demande beaucoup de vous. On va bosser dur, mais c’est une personne aimante, un coach aimant, un père aimant. Un ami aussi. C’est sa beauté. Je suis fier de lui et impatient de travailler avec lui. »

Pourtant, sa première rencontre avec Monty Williams ne fut pas aussi positive. Green débarque en NBA en 2003, chez les Sixers, alors même que Williams vient juste de prendre sa retraite après une dernière année à Philadelphie.

« Je me souviens que Monty me coachait à Philly. Il était toujours sur mon dos. Je ne pouvais pas le supporter. Mais il avait raison. Aaron McKie et Kevin Ollie étaient aussi comme ça. J’ai connu ce rôle plus tard dans ma carrière, et c’est ça qui m’a poussé au coaching. Sans ces gars, je n’aurais pas été celui que je suis. »