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Les Knicks recrutent « pour voir »

Même s’il n’est pas « bling-bling », le recrutement de New York reste finalement assez malin, ou en tout cas cohérent…

Que les fans des Knicks se rassurent, il y a une petite lueur d’espoir dans les couloirs du Madison Square Garden. Même s’ils ont loupé Kyrie Irving et Kevin Durant, partis chez les voisins, et qu’aucune superstar n’a décidé de les rejoindre cet été, la direction a pris l’intersaison par le bon bout.

Contrairement aux Lakers, la franchise a choisi de dépenser ses dizaines de millions de dollars sur plusieurs joueurs. Pas de nom ronflant mais Elfrid Payton, Wayne Ellington, Reggie Bullock, Bobby Portis, Julius Randle et Taj Gibson sont déjà arrivés. Six joueurs expérimentés pour un montant global de 167 millions de dollars.

Ça peut sembler beaucoup mais il ne faut pas se fier à cette ardoise.

Des contrats courts, que la franchise peut rapidement casser

En fait, les Knicks ont recruté « pour voir » puisque Bobby Marks, expert en salary cap et ancien dirigeant des Nets, nous apprend que cinq des six joueurs possèdent une « team option » dans leur contrat pour la saison 2020-2021.

Et comme les salaires de Frank Ntilikina, Dennis Smith Jr, Kevin Knox et Mitchell Robinson ne sont pas garantis pour la saison 2020-2021, puisqu’ils seront à la fin de leur contrats rookies, cela veut dire que New York peut encore disposer d’une énorme flexibilité l’été prochain.

En fait, seul Julius Randle, sans doute le meilleur joueur du lot, possède deux années totalement garanties, mais la troisième (pour 2021-2022) est également une « team option » à la discrétion du club.

Souvenons-nous des Nets il y a deux ans…

Si David Fizdale conserve la confiance de ses dirigeants, il va pouvoir poser les fondations avec des jeunes talents (Dennis Smith Jr, R.J. Barrett et Mitchell Robinson), des joueurs qui ont affiché leurs qualités récemment (Julius Randle, Elfrid Payton et Bobby Portis) et enfin des vétérans modèles (Wayne Ellington et Taj Gibson).

Ce n’est pas dit que la mayonnaise prenne, mais souvenons-nous de l’état des Nets il y a quelques années. Pas besoin de remonter très loin d’ailleurs.

Lorsque Kenny Atkinson prend les rênes de l’équipe en 2016, Brooklyn termine la saison avec 20 victoires, et sur la feuille de match, pour la dernière rencontre de saison régulière, il y avait Spencer Dinwiddie, Rondae Hollis-Jefferson, Justin Hamilton, Caris LeVert et Randy Foye dans le cinq de départ. Sur le banc, Archie Goodwin, Isaiah Whitehead, K.J. McDaniels et Andrew Nicholson. Brook Lopez, Jeremy Lin et Trevor Booker n’avaient pas joué.

C’était il y a deux ans seulement, et personne n’aurait misé un dollar sur des Nets en playoffs 21 mois plus tard, puis capables d’attirer dans la foulée Kevin Durant et Kyrie Irving.

Le président des Knicks, Steve Mills, et son GM, Scott Perry, ont raté les gros free agents et leur plan A, mais ils ont rapidement permuté sur leur plan B, en refusant d’offrir des gros contrats à des « role players », en gardant leurs choix de Draft et en conservant un maximum de flexibilité. Ce n’est pas forcément sexy, mais c’est cohérent.

LEXIQUE

Team option : c’est l’équivalent des clauses « libératoires » des joueurs mais pour les équipes. Grâce à ce type de clause, intégrée dans un contrat sur plusieurs saisons, une franchise peut se séparer d’un joueur et en faire un free agent. À l’inverse, elles peuvent aussi activer cette clause pour éviter qu’un joueur ne soit free agent. C’est ce qu’a fait Denver samedi en activant cette clause pour conserver Paul Millsap.

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