Même gravement blessés, les Warriors entendent conserver Kevin Durant et Klay Thompson

Pourquoi vouloir changer une équipe habituée à gagner ? Alors que les Warriors doivent gérer plusieurs gros dossiers brûlants pour l’intersaison, les Californiens assurent n’avoir aucune intention de casser l’ossature actuelle. Autrement dit : l’idée est bien de prolonger l’aventure de Kevin Durant et de Klay Thompson à San Francisco.

« Je ne serais pas un très bon GM si je ne réalisais pas à quel point ils sont importants pour notre équipe », note le dirigeant Bob Myers. « Je crois que lorsque Kevin joue en Finals NBA, nous avons gagné 9 matches sur 10 (ndrl : 4-1 en 2017 puis 4-0 en 2018 face aux Cavs et la victoire à Toronto dans le Game 5). Avec Klay, ils sont tous les deux fantastiques. Tu fais tout ton possible pour garder ce genre de joueurs dans ton organisation. »

L’équation était déjà incertaine ces dernières semaines, notamment pour le cas de « KD », elle est censée l’être davantage encore aujourd’hui puisque les deux hommes sont au tapis pendant de longs mois. Bob Myers assure pourtant que ce paramètre n’aura pas tant d’importance au moment de négocier de nouveaux contrats.

« Ils méritent d’être récompensés à leur juste valeur », promet-il.

Le flou autour de Kevin Durant

Voilà pour la position des Warriors. De leur côté, si Klay Thompson a plus d’une fois répété son intention de ne pas aller ailleurs, la position de Kevin Durant est encore très floue. Bob Myers dit d’ailleurs ne pas savoir ce que compte faire le joueur, qui dispose, on le rappelle, d’une « player option » à hauteur 31.5 millions de dollars.

 » n’ai aucune idée de ce que Kevin va faire », appuie Steve Kerr. « Je sais qu’on veut tous qu’il revienne. On pense que c’est une situation géniale pour lui et inversement. On lui donnera tous les conseils dont il a besoin. Au final, il prendra sa décision. »

Kevin Durant n’est pas le seul Warrior que Steve Kerr aimerait voir revenir la saison prochaine. DeMarcus Cousins compte également dans cette liste. « Je pense qu’il y a une chance », anticipe le coach, qui souhaite à son pivot une augmentation de ses émoluments.